Cosumar. Un nouveau patron aux commandes
A la tête de Cosumar depuis 2005, Mohammed Fikrat quitte le groupe pour se lancer dans d’autres activités. Le nouveau patron, lui, connait bien la maison qui s’est lancée dans une stratégie d’internationalisation depuis 2016.
Mounia Kabiri Kettani
Amine Louali, le nouveau Directeur Général de Cosumar
Lors du conseil d’administration de Cosumar, tenu le 15 octobre dernier, un changement de gouvernance a été décidé dissociant les fonctions de président de Conseil d’administration de celle de directeur général. Ainsi, la direction générale a été confiée à Amine Louali. Hicham Belmarah, président directeur général du groupe MAMDA-MCMA sera chargé quant à lui, de la présidence du conseil d’administration. Le nouveau patron, Amine Louali a été jusque là directeur général délégué du groupe. Auparavant, il a accumulé une expérience de 19 ans à des postes de responsabilité dans diverses structures, notamment Lafarge Holcim, groupe OCP, Maghreb Steel et le groupe Sinam. Sa nomination à la tête du groupe vient à un moment où Cosumar affiche de grandes ambitions de croissance à la fois interne et externe.
Une longue histoire.
Suite à l’acquisition des quatre sociétés sucrières publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et SUCRAFOR, le groupe Cosumar voit le jour en 2005. Cette transformation a permis au groupe de se développer au fil des décennies en passant d’une production quotidienne de 100 tonnes par jour à une capacité de production annuelle qui atteint aujourd’hui 2 millions de tonnes pour couvrir la totalité des besoins nationaux. Les deux dernières décennies ont été aussi marquées par l’entrée du groupe Singapourien Wilmar au capital (2013) et d’un consortium d’institutionnels (Axa Assurances, CNIA Saada, RMA Watanya, SCR, Wafa Assurance, MAMDA, MCMA, CDG, CMR, RCAR, Wafa Gestion, CFG) dès 2014. Aujourd’hui, le taux de couverture en sucre produit à partir des plantes sucrières marocaines atteint 49% et la capacité globale de traitement est estimée à 5 millions de tonnes. Le groupe compte actuellement huit unités industrielles dont une raffinerie. La production totale du sucre blanc est de 1848 mille tonnes. Celle du sucre blanc issu du raffinage avoisine les 1322 mille tonnes. Côté investissements, le groupe souligne que le montant atteint 10 milliards de DH depuis 2006.
Des ambitions de croissance externe
COSUMAR a saisi l’opportunité pour lancer une activité export, sous le régime de l’admission temporaire, hors système de compensation, et ce depuis 2016. Résultats : les exportations de Cosumar à destination d’une quarantaine de pays ont atteint en 2020, 647.000 tonnes de sucre blanc, contre 195.000 tonnes seulement en 2015. Outre l’activité export, la stratégie d’ouverture du groupe sucrier sur le marché international s’appuie également sur l’implantation dans de nouvelles régions. Cette stratégie s’est concrétisée par le lancement de deux projets d’implantation en Arabie Saoudite en 2016, et en Guinée Conakry depuis 2018.
Une longue histoire.
Suite à l’acquisition des quatre sociétés sucrières publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et SUCRAFOR, le groupe Cosumar voit le jour en 2005. Cette transformation a permis au groupe de se développer au fil des décennies en passant d’une production quotidienne de 100 tonnes par jour à une capacité de production annuelle qui atteint aujourd’hui 2 millions de tonnes pour couvrir la totalité des besoins nationaux. Les deux dernières décennies ont été aussi marquées par l’entrée du groupe Singapourien Wilmar au capital (2013) et d’un consortium d’institutionnels (Axa Assurances, CNIA Saada, RMA Watanya, SCR, Wafa Assurance, MAMDA, MCMA, CDG, CMR, RCAR, Wafa Gestion, CFG) dès 2014. Aujourd’hui, le taux de couverture en sucre produit à partir des plantes sucrières marocaines atteint 49% et la capacité globale de traitement est estimée à 5 millions de tonnes. Le groupe compte actuellement huit unités industrielles dont une raffinerie. La production totale du sucre blanc est de 1848 mille tonnes. Celle du sucre blanc issu du raffinage avoisine les 1322 mille tonnes. Côté investissements, le groupe souligne que le montant atteint 10 milliards de DH depuis 2006.
Des ambitions de croissance externe
COSUMAR a saisi l’opportunité pour lancer une activité export, sous le régime de l’admission temporaire, hors système de compensation, et ce depuis 2016. Résultats : les exportations de Cosumar à destination d’une quarantaine de pays ont atteint en 2020, 647.000 tonnes de sucre blanc, contre 195.000 tonnes seulement en 2015. Outre l’activité export, la stratégie d’ouverture du groupe sucrier sur le marché international s’appuie également sur l’implantation dans de nouvelles régions. Cette stratégie s’est concrétisée par le lancement de deux projets d’implantation en Arabie Saoudite en 2016, et en Guinée Conakry depuis 2018.
