Pénurie des composants. Le Groupe Renault anticipe une perte de 500 000 véhicules en 2021
Le Groupe Renault estime sa perte de production liée au manque de composants pour le 3ème trimestre 2021 à environ 170.000 unités. En dépit d’une visibilité réduite pour le 4ème trimestre, le Groupe anticipe une perte d’environ 500.000 véhicules sur l’année.
Kawtar Firdaous
Renault-La crise des composants aggrave les pertes de production
« Dans un contexte fortement perturbé par la crise des semi-conducteurs et des arrêts de production, Renault Group a vendu 599.027 véhicules au 3ème trimestre 2021, soit une baisse de 22,3 % par rapport à 2020 », affirme le constructeur français dans un communiqué, soulignant que les ventes de Renault en Europe (53 % des ventes globales) sont en retrait de 26,3 %, alors que les ventes à l’international reculent de 17,3 %.
Sur le seul 3ème trimestre, le groupe affirme avoir perdu 170.000 unités à cause du manque de composants. Au total, entre le 1er juillet et le 30 septembre, les ventes de véhicules ont reculé de 22 %, à moins de 600 000 véhicules, un chiffre historiquement bas pour cette partie de l’année, en comparaison avec les 860 000 véhicules vendus à l’été 2019, avant la crise sanitaire.
Ceci étant, malgré ce contexte de crise des composants et de crise sanitaire, le groupe français parvient à tirer son épingle du jeu, enregistrant une baisse de son chiffre d’affaires presque deux fois moins inférieure à celle de ses ventes, soit − 14 %, à 9 milliards d’euros.
Ce résultat est dû selon la direction du groupe à sa nouvelle stratégie de montée en gamme de ses modèles et, partant, de hausse du prix moyen de ses véhicules. « Les actions entreprises pour poursuivre la baisse des coûts et optimiser la valorisation de notre production nous permettent de confirmer notre guidance pour l’année en dépit de la détérioration de la disponibilité des composants au troisième trimestre et d’une visibilité réduite pour le quatrième trimestre », a affirmé Clotilde Delbos, Directeur financier de Renault Group.
La marque au losange se porte relativement bien sur les modèles et les canaux les plus rentables, notamment les utilitaires (+ 1,4 %) et la gamme de véhicules électrifiés E-Tech (électriques et hybrides).
Le constructeur automobile reste néanmoins optimiste et affirme que son portefeuille de commandes en Europe à fin septembre est à un niveau record depuis 15 ans, représentant 2,8 mois de ventes.
Sur le seul 3ème trimestre, le groupe affirme avoir perdu 170.000 unités à cause du manque de composants. Au total, entre le 1er juillet et le 30 septembre, les ventes de véhicules ont reculé de 22 %, à moins de 600 000 véhicules, un chiffre historiquement bas pour cette partie de l’année, en comparaison avec les 860 000 véhicules vendus à l’été 2019, avant la crise sanitaire.
Ceci étant, malgré ce contexte de crise des composants et de crise sanitaire, le groupe français parvient à tirer son épingle du jeu, enregistrant une baisse de son chiffre d’affaires presque deux fois moins inférieure à celle de ses ventes, soit − 14 %, à 9 milliards d’euros.
Ce résultat est dû selon la direction du groupe à sa nouvelle stratégie de montée en gamme de ses modèles et, partant, de hausse du prix moyen de ses véhicules. « Les actions entreprises pour poursuivre la baisse des coûts et optimiser la valorisation de notre production nous permettent de confirmer notre guidance pour l’année en dépit de la détérioration de la disponibilité des composants au troisième trimestre et d’une visibilité réduite pour le quatrième trimestre », a affirmé Clotilde Delbos, Directeur financier de Renault Group.
La marque au losange se porte relativement bien sur les modèles et les canaux les plus rentables, notamment les utilitaires (+ 1,4 %) et la gamme de véhicules électrifiés E-Tech (électriques et hybrides).
Le constructeur automobile reste néanmoins optimiste et affirme que son portefeuille de commandes en Europe à fin septembre est à un niveau record depuis 15 ans, représentant 2,8 mois de ventes.