Benkirane revient à la tête du PJD et déclare : "Je ne suis pas Messi"
Après sa débâcle électorale, le PJD vient de tenir son congrès extraordinaire. Ce parti islamiste compte désormais sur le retour de Benkirane, qui vient d'être élu à la place d'El Othmani, pour reprendre vie.
Abdelilah Benkirane ne se fait pas d'illusion
Abdelilah Benkirane a été élu secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), lors d'un congrès extraordinaire du parti tenu hier, samedi 30 octobre à Bouznika, succédant ainsi à Saâd Dine El Otmani. Jusqu'à la dernière minute, Benkirane faisait portant croire qu'il n'était pas concerné par la course à la succession de son frère ennemi.
Pour rappel, après le cuisant échec électoral de la formation islamiste, les membres de son secrétariat général, à leur tête le secrétaire général, avaient décidé de présenter leur démission collective, appelant à hâter la tenue d'un congrès national extraordinaire.
Un communiqué du secrétariat général du parti avait souligné que la décision de démission intervient dans le cadre de sa "pleine responsabilité politique dans la gestion de cette étape". La course à la succession du secrétaire général sortant avait alors donné lieu à des frictions internes qui ont aggravé la crise déjà profonde du PJD. Benkirane serait-il la solution providentielle ou juste un cautère sur une jambe du bois ?
Les prochains jour apporteront les premières réponses.
Fidèle à lui-même, le nouveau secrétaire général a déclaré dans sa toute première sortie après son élection : "Je ne suis pas Messie". Par cet aveu, Benkirane prévient ses "frères" qu'il ne peut pas faire des miracle au vu de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le parti de la lampe.A terme du congrès électif, Benkirane est arrivé en tête de l'élection du secrétaire général du parti, devant Abdelaziz El Omari et Abdellah Bouanou, a indiqué le PJD sur son site web officiel.
Pour rappel, après le cuisant échec électoral de la formation islamiste, les membres de son secrétariat général, à leur tête le secrétaire général, avaient décidé de présenter leur démission collective, appelant à hâter la tenue d'un congrès national extraordinaire.
Un communiqué du secrétariat général du parti avait souligné que la décision de démission intervient dans le cadre de sa "pleine responsabilité politique dans la gestion de cette étape". La course à la succession du secrétaire général sortant avait alors donné lieu à des frictions internes qui ont aggravé la crise déjà profonde du PJD. Benkirane serait-il la solution providentielle ou juste un cautère sur une jambe du bois ?
Les prochains jour apporteront les premières réponses.
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