Interdiction des célébrations du nouvel an. Ce qu'en pensent les restaurateurs?
La décision d’interdire les célébrations du nouvel an n'a pas tellement surpris restaurateurs et cafetiers. Voici ce que certains parmi eux en pensent.
Mounia Kabiri Kettani
Réactions de certains professionnels après la décision du gouvernement d'interdir les célébrations du nouvel an le 31 décembre 2021
«L’interdiction des célébrations de la fête de la fin d’année était attendue », déclare le président de la Fédération marocaine de la franchise et commerce. Mohamed Elfane juge cette décision plutôt raisonnable et logique à la lumière de la propagation du nouveau coronavirus et l’apparition d’Omicron.
De son côté le président de l’Association nationale des propriétaires des cafés et restaurants, Nourredine El Harrak, souligne lui aussi que la décision décrétée est loin d’être une surprise pour les professionnels. Il estime qu'elle n’aura pas d’impact conséquent sur les propriétaires de cafés, habitués à fermer leurs portes à 22 heures.
El Harrak précise que près de 90% des cafés ne vont pas être impactés. Le reste, par contre, subira les effets de cette décision gouvernementale. Il s’agira notamment d’établissements situés dans des régions touristiques, qui tablent habituellement sur ce moment.
Mohamed El Fane évoque lui les restaurateurs qui pâtiront de ce contretemps. «Les professionnels qui organisent généralement des soirées spéciales pour ce genre d’événements se préparent à l’avance et font le stock de marchandises qui sont généralement périssables. Malheureusement, ces produits pourraient finir dans les poubelles », déplore t-il.
«Il vaut mieux interdire les célébrations pour une nuit plutôt qu’instaurer une fermeture pour deux semaines », ajoute-t-il.
De son côté le président de l’Association nationale des propriétaires des cafés et restaurants, Nourredine El Harrak, souligne lui aussi que la décision décrétée est loin d’être une surprise pour les professionnels. Il estime qu'elle n’aura pas d’impact conséquent sur les propriétaires de cafés, habitués à fermer leurs portes à 22 heures.
El Harrak précise que près de 90% des cafés ne vont pas être impactés. Le reste, par contre, subira les effets de cette décision gouvernementale. Il s’agira notamment d’établissements situés dans des régions touristiques, qui tablent habituellement sur ce moment.
Mohamed El Fane évoque lui les restaurateurs qui pâtiront de ce contretemps. «Les professionnels qui organisent généralement des soirées spéciales pour ce genre d’événements se préparent à l’avance et font le stock de marchandises qui sont généralement périssables. Malheureusement, ces produits pourraient finir dans les poubelles », déplore t-il.
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