Ainsi va le Maroc
Examens universitaires. Dangereux cafouillage du ministère de l’Enseignement supérieur
C’est devenu habituel. Dès qu’il y a une décision gouvernementale d’urgence, les Marocains doivent s’attendre à un additif correctif ou rectificatif. Cette fois-ci, ce sont les étudiants universitaires qui sont troublés par cette «tradition», à la veille de leurs examens.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui
La communication (dans l’urgence) n’est pas (encore) le fort du gouvernement. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation en a donné une nouvelle preuve hier soir, mardi 23 décembre.
Dans une première note adressée aux présidents des universités et des écoles de l’enseignement supérieur, le ministre Abdellatif Miraoui, qui en est le signataire, ordonne (jusqu’à nouvel avis) l’organisation de tous les examens du premier semestre en mode distanciel au vu de la nouvelle situation sanitaire (ndlr, induite par Omicron).


Le ministre refile ainsi la patate chaude aux responsables directs des établissements concernés arguant le respect de leur « autonomie de gestion ».
Dans une première note adressée aux présidents des universités et des écoles de l’enseignement supérieur, le ministre Abdellatif Miraoui, qui en est le signataire, ordonne (jusqu’à nouvel avis) l’organisation de tous les examens du premier semestre en mode distanciel au vu de la nouvelle situation sanitaire (ndlr, induite par Omicron).

La première note ministérielle
Peu de temps après, une deuxième note ministérielle est tombée pour rectifier le tir.

La note ministérielle rectificative
Le ministre refile ainsi la patate chaude aux responsables directs des établissements concernés arguant le respect de leur « autonomie de gestion ».
Ce couac est d’autant plus surprenant qu’il émane d’un ministre qui connaît bien, en principe, la réalité et les rouages des universités publiques marocaines.Miraoui suggère soit de reporter les examens, soit de les organiser à distance ou, le cas échéant, de les organiser en pésentiel. Autrement dit : « débrouillez-vous ! ».