CAN-2022. Au-delà de l’élimination des «Lions de l’Atlas»
Des questions de fond étaient posées concernant la sélection nationale «A» de football même avant le début de la phase finale de la CAN-2022. Maintenant que cette sélection est éliminée de cette compétition, des réponses claires et des mesures correctives rapides et durables s’imposent de la part de la FRMF.

Mohamed Salah consolant Achraf Hakimi après la défaite du Maroc contre l'Egype
Nouvelle déception pour les Marocains qui commençaient à croire à une nouvelle «Baraka» en faveur de l’équipe nationale face aux Égyptiens. Sauf que ce qui devait arriver arriva et, encore une fois, les Lions de l’Atlas rentrent bredouille.
Cette défaite ne devra surprendre que les utopistes. Parce que, sur le terrain, depuis même les phases éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can-2022), la sélection marocaine n’a été à aucun moment convaincante. Pourtant, elle n’avait eu à affronter, le long de son parcours, et jusqu’à sa rencontre avec les Pharaons, que des équipes plus que moyennes.
Même les Égyptiens n’étaient pas à leur meilleur niveau face aux nationaux. Mais contrairement à ces derniers, les Pharaons ont montré une plus grande combativité et, surtout, leur entraîneur a su les recadrer au bon moment. C’est ainsi qu’il a réussi à les pousser vers la victoire. Du côté marocain, de l’avis général, c’est le coaching qui a été le point faible le long de la compétition africaine.
Les spécialistes relèvent que face à l’Égypte et lors de tous les matchs joués auparavant sous la conduite de Vahid Halilhodžić, les Marocains avaient des individualités mais pas une équipe. Le sélectionneur national a changé «sa sélection» en champ d’expérimentation. Même en quart de finale, il était encore en train d’essayer de nouvelles combinaisons. Et à chaque fois que des journalistes lui posaient la question cruciale de l’instabilité de son team, il s’emportait. Il lui est même arrivé de lancer à la face d’un journaliste critique : «Vous me dégoûtez».
Arrogant, c’est maintenant Vahid Halilhodžić qui a dégoûté tout un pays.
Des questions se posent aussi sur certaines figures qui posent aux côtés du président de la FRMF à chaque fois qu’il se montre aux côtés des «Lions de l’Atlas». Il est impératif que des recadrages soient effectués à tous les niveaux pour que la sélection nationale retrouve son âme et puisse vite se rattraper. Les joueurs qui auront la lourde responsabilité de défendre les couleurs nationales n’ont pas le droit à l’erreur contre leurs homologues de la RDC. Ce match barrage qualificatif pour la phase finale du Mondial 2022 est prévu en mars prochain. D’ici là, la sélection marocaine doit être non seulement remise sur pied, mais gagner sans compter sur une quelconque «Baraka». D’ici là, la FRMF doit assumer ses responsabilités et opérer les changements qui s’imposent.
Cette défaite ne devra surprendre que les utopistes. Parce que, sur le terrain, depuis même les phases éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can-2022), la sélection marocaine n’a été à aucun moment convaincante. Pourtant, elle n’avait eu à affronter, le long de son parcours, et jusqu’à sa rencontre avec les Pharaons, que des équipes plus que moyennes.
Même les Égyptiens n’étaient pas à leur meilleur niveau face aux nationaux. Mais contrairement à ces derniers, les Pharaons ont montré une plus grande combativité et, surtout, leur entraîneur a su les recadrer au bon moment. C’est ainsi qu’il a réussi à les pousser vers la victoire. Du côté marocain, de l’avis général, c’est le coaching qui a été le point faible le long de la compétition africaine.
Les spécialistes relèvent que face à l’Égypte et lors de tous les matchs joués auparavant sous la conduite de Vahid Halilhodžić, les Marocains avaient des individualités mais pas une équipe. Le sélectionneur national a changé «sa sélection» en champ d’expérimentation. Même en quart de finale, il était encore en train d’essayer de nouvelles combinaisons. Et à chaque fois que des journalistes lui posaient la question cruciale de l’instabilité de son team, il s’emportait. Il lui est même arrivé de lancer à la face d’un journaliste critique : «Vous me dégoûtez».
Arrogant, c’est maintenant Vahid Halilhodžić qui a dégoûté tout un pays.
Si le sort de Halilhodžić est a priori scellé puisque cet entraîneur avait l’obligation contractuelle de mener le Maroc en demi-finale, des questions se posent sur tout le staff technique de la sélection nationale. Certains ténors s’y maintiennent et il est de notoriété publique que leur lobby est nuisible à l’esprit d’équipe qui tarde à être instauré chez la première formation qui représente le Maroc dans les compétitions internationale.Les Marocains appellent aujourd’hui la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) à prendre les décisions qui s’imposent, mais la pointent elle aussi du doigt.
Des questions se posent aussi sur certaines figures qui posent aux côtés du président de la FRMF à chaque fois qu’il se montre aux côtés des «Lions de l’Atlas». Il est impératif que des recadrages soient effectués à tous les niveaux pour que la sélection nationale retrouve son âme et puisse vite se rattraper. Les joueurs qui auront la lourde responsabilité de défendre les couleurs nationales n’ont pas le droit à l’erreur contre leurs homologues de la RDC. Ce match barrage qualificatif pour la phase finale du Mondial 2022 est prévu en mars prochain. D’ici là, la sélection marocaine doit être non seulement remise sur pied, mais gagner sans compter sur une quelconque «Baraka». D’ici là, la FRMF doit assumer ses responsabilités et opérer les changements qui s’imposent.