Le film « Annatto » de Fatima Boubakdi sort dans les salles marocaines
Après avoir raflé les prix de la meilleure photographie et de la meilleure conception de costumes au dernier Festival d’Alexandrie, ainsi que le grand Prix au 25ème Festival des Ecrans Noirs, à Yaoundé, au Cameroun, le film « Annatto » de Fatima Boubakdi débarque au Maroc le 16 février 2022.
Kawtar Firdaous
Le film Annatto de Fatima Boubakdi a été primé au Festival d’Alexandrie et au Festival des Ecrans noirs à Yaoundé.
Tourné entre le Sénégal et le Maroc, le premier long métrage de Fatima Boubakdi met en scène une pléiade d’acteurs du Burkina Faso, du Sénégal, du Maroc et de la France, notamment : la comédienne et la réalisatrice franco-guinéenne Maïmouna N'Diaye, les Sénégalais Nissia Benghazi et Mostafa Diabane ainsi que les acteurs marocains Chaïmaa Belaasri, Abdellah Bensaïd, Salaheddine Benmoussa, Souad Khouyi et Ghita Fariji.
Réalisée aux couleurs africaines, cette fiction a fait l’objet d’admiration des critiques et du public de la 37ème édition du Festival d’Alexandrie, l’ayant qualifié « d’expérience unique et distinguée » dans le cinéma marocain et africain.
Le film ayant bénéficié d'une subvention auprès du CCM de l'ordre de 4,35 millions de dirhams, raconte l’histoire d'une jeune fille métisse, native de l'île de Saint-Louis de père français et de mère sénégalaise. Celle-ci a grandi dans la coexistence de deux cultures, ce qui lui a fait croire que l'identité est multiple et que l'acceptation de l'autre est une forme de réalisation de soi. Rejetant toute forme d'exploitation, la jeune femme cherche à défendre tous les sens de la liberté.
Pour Fatima Boubakdi, cette œuvre « évoque ostensiblement la tragédie et la souffrance d’une fille africaine, une souffrance qui symbolise en réalité celle de tout un continent ». A travers le personnage « Annatto », le film traite « une problématique qui va au-delà de la souffrance de la protagoniste, pour jeter la lumière en filigrane sur l’exploitation, la tyrannie ainsi que les diverses formes de persécution, qui ne cessent de faire mal à l’Afrique ».
Après une courte formation théâtrale à Casablanca, Fatima Boubakdi s’est découverte un penchant pour la mise en scène. Ayant collaboré avec Farida Bourquia, Mohamed Ismaïl, Hassan Benjelloun et Abdelmajid R'chich, elle signe en 1999 signe son premier téléfilm «La porte de l'espoir». En 2000, elle décide de se spécialiser dans le cinéma patrimonial, en accordant beaucoup d’importance aux contes populaires (série télévisée Hdidane) et aux événements historiques.
Réalisée aux couleurs africaines, cette fiction a fait l’objet d’admiration des critiques et du public de la 37ème édition du Festival d’Alexandrie, l’ayant qualifié « d’expérience unique et distinguée » dans le cinéma marocain et africain.
Le film ayant bénéficié d'une subvention auprès du CCM de l'ordre de 4,35 millions de dirhams, raconte l’histoire d'une jeune fille métisse, native de l'île de Saint-Louis de père français et de mère sénégalaise. Celle-ci a grandi dans la coexistence de deux cultures, ce qui lui a fait croire que l'identité est multiple et que l'acceptation de l'autre est une forme de réalisation de soi. Rejetant toute forme d'exploitation, la jeune femme cherche à défendre tous les sens de la liberté.
Pour Fatima Boubakdi, cette œuvre « évoque ostensiblement la tragédie et la souffrance d’une fille africaine, une souffrance qui symbolise en réalité celle de tout un continent ». A travers le personnage « Annatto », le film traite « une problématique qui va au-delà de la souffrance de la protagoniste, pour jeter la lumière en filigrane sur l’exploitation, la tyrannie ainsi que les diverses formes de persécution, qui ne cessent de faire mal à l’Afrique ».
Après une courte formation théâtrale à Casablanca, Fatima Boubakdi s’est découverte un penchant pour la mise en scène. Ayant collaboré avec Farida Bourquia, Mohamed Ismaïl, Hassan Benjelloun et Abdelmajid R'chich, elle signe en 1999 signe son premier téléfilm «La porte de l'espoir». En 2000, elle décide de se spécialiser dans le cinéma patrimonial, en accordant beaucoup d’importance aux contes populaires (série télévisée Hdidane) et aux événements historiques.
LIRE AUSSI
