Cinema
Indigo de Salma Bergach. Lorsque le fantastique se mêle au réel
Projeté depuis un mois au Maroc, le 2ème long métrage de Salma Bergach « Indigo » traitant du monde de la voyance et primé à Ouagadougou, au Cameroun et au Festival de Khouriga, est sans doute le film qui va marquer la rentrée cinématographique.
Kawtar Firdaous
Le film fantastqiue Indigo de Salma Bargach a été primé plusieurs fois à l'international
Deuxième long-métrage de la réalisatrice Salma Bargach après « la 5ème corde », « Indigo » (qui signifie hypersensible) raconte l’histoire de Nora, une fillette de 13 ans qui se sent abandonnée. Après un choc émotionnel, Nora se réfugie dans le monde de la voyance pour échapper à la brutalité de son frère Mehdi. Elle découvre ensuite un cadeau qui pèsera sur elle comme une malédiction et provoquera des malentendus autour d’elle.
Sorti en 2018, le film tourné à Casablanca met en scène une panoplie d’acteurs marocains, dont Khouloud Bettioui, Marwa Khalil, Mohamed WahibAbkari, Aicha Mahmah, Karim Saidi, Malek Akhmis, Sarah Perles, Fadwa Taleb et la jeune Rim Kettani.
L’oeuvre séduit par son style narratif, sa musique et son dialogue très profond analogue à celui des cinéastes attitrés à l’échelle mondiale.
S’inscrivant dans le registre du fantastique, le film épouse un regard enfantin et envisage le réel selon d’infinies configurations. Durant 90 minutes, Salma Bargach nous propose un cinéma raffiné qu’elle a subtilement adossé à un style captivant, une musique atypique et des prises de vue très accrocheuses.
Porté essentiellement par les femmes, -un sujet cher à Salma Bergach-, Indigo filme des personnages masculins égoïstes, absents ou violents.
Le film est aussi une belle déclaration d’amour à Casablanca, l’une des mégalopoles nord-africaines, avec le Caire ou Tanger, de tous les possibles et de tous les imaginaires les plus débridés. Il montre également le côté clivé et contrasté de la ville blanche, d’un point de vue urbain, social, culturel et religieux.
Salué par les médias internationaux, le film a raflé le prix de la critique africaine, Paulin Soumanon Vieyra, lors de la 26ème édition de Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Prix du meilleur scénario international à la 23ème édition du festival Africain Ecrans Noirs à Yaoundé (Cameroun), puis le Prix du meilleur rôle féminin à travers l’actrice Khouloud, et ce, à la 21ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga.
Sorti en 2018, le film tourné à Casablanca met en scène une panoplie d’acteurs marocains, dont Khouloud Bettioui, Marwa Khalil, Mohamed WahibAbkari, Aicha Mahmah, Karim Saidi, Malek Akhmis, Sarah Perles, Fadwa Taleb et la jeune Rim Kettani.
L’oeuvre séduit par son style narratif, sa musique et son dialogue très profond analogue à celui des cinéastes attitrés à l’échelle mondiale.
S’inscrivant dans le registre du fantastique, le film épouse un regard enfantin et envisage le réel selon d’infinies configurations. Durant 90 minutes, Salma Bargach nous propose un cinéma raffiné qu’elle a subtilement adossé à un style captivant, une musique atypique et des prises de vue très accrocheuses.
Porté essentiellement par les femmes, -un sujet cher à Salma Bergach-, Indigo filme des personnages masculins égoïstes, absents ou violents.
Le film est aussi une belle déclaration d’amour à Casablanca, l’une des mégalopoles nord-africaines, avec le Caire ou Tanger, de tous les possibles et de tous les imaginaires les plus débridés. Il montre également le côté clivé et contrasté de la ville blanche, d’un point de vue urbain, social, culturel et religieux.
Salué par les médias internationaux, le film a raflé le prix de la critique africaine, Paulin Soumanon Vieyra, lors de la 26ème édition de Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Prix du meilleur scénario international à la 23ème édition du festival Africain Ecrans Noirs à Yaoundé (Cameroun), puis le Prix du meilleur rôle féminin à travers l’actrice Khouloud, et ce, à la 21ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga.