Societe
Arrestation de 4 individus dont 3 femmes pour trafic présumé d’organes humains et de drogues
Les coups de filet se suivent et ne se ressemblent pas. Cette fois-ci, la police marocaine a décelé des membres marocains d’un réseau présumé de trafic d’organes humains et de drogues dont les meneurs seraient basés en Turquie.

Deux victimes ayant déjà vendu leurs reins ont été formellement identifiées
Le Bureau national de lutte contre l’immigration illégale relevant de la police judiciaire a soumis au parquet général près la Cour d’appel de Casablanca, ce mardi matin 5 avril, 4 individus dont 3 femmes pour leur appartenance présumée à un réseau de trafic d’organes humains et de drogues.
Selon les premiers éléments d’information révélés par la DGSN dans un communiqué, la Brigade nationale de police judiciaire a mené, en coordination avec la DGST, des investigations de terrain et des enquêtes techniques à la lumière d’une annonce publiée sur les réseaux sociaux proposant des services d’ablation d’organes humains, en particulier les reins, dans des cliniques privées se trouvant à l’étranger, en contrepartie de grosses sommes d’argent payées en devises.
Un réseau criminel international, actifs dans le trafic d’organes humains, serait le commanditaire de ces actions immondes.
Les enquêteurs ont pu saisir de grosses sommes d’argent en monnaie nationale et en devises qui découleraient de tous ces trafics. Des analyses sanguines ainsi que du haschisch figurent également parmi les pièces à conviction.
Les quatre individus interpellés ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête sous la supervision du parquet compétent, souligne la DGSN. Selon la même source, la police marocaine a informé le bureau turc d’Interpol d’Anatolie pour l’identification des membres du réseau qui serait à la source de cet abominable commerce.
Selon les premiers éléments d’information révélés par la DGSN dans un communiqué, la Brigade nationale de police judiciaire a mené, en coordination avec la DGST, des investigations de terrain et des enquêtes techniques à la lumière d’une annonce publiée sur les réseaux sociaux proposant des services d’ablation d’organes humains, en particulier les reins, dans des cliniques privées se trouvant à l’étranger, en contrepartie de grosses sommes d’argent payées en devises.
Les enquêteurs ont aussi constaté, selon la DGSN, que des membres du même réseau utilisaient certaines victimes dans des opérations de trafic de drogues au Maroc et lors de leurs déplacements à l’étranger.De fil en aiguille, les investigateurs ont pu parvenir jusqu’au quatre individus interpellés ce matin. Dans la foulée, deux victimes qui auraient vendu leurs reins en Turquie ont été formellement identifiées.
Un réseau criminel international, actifs dans le trafic d’organes humains, serait le commanditaire de ces actions immondes.
Les enquêteurs ont pu saisir de grosses sommes d’argent en monnaie nationale et en devises qui découleraient de tous ces trafics. Des analyses sanguines ainsi que du haschisch figurent également parmi les pièces à conviction.
Les quatre individus interpellés ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête sous la supervision du parquet compétent, souligne la DGSN. Selon la même source, la police marocaine a informé le bureau turc d’Interpol d’Anatolie pour l’identification des membres du réseau qui serait à la source de cet abominable commerce.