Contrairement aux préjugés, les jeunes marocains, comme les jeunes de toute l’Afrique, ont beaucoup à apporter à la réflexion engagée sur la réforme de l’enseignement et la formation, en lien avec l’emploi. L’illustration en est donnée à travers ce Dossier à travers lequel des jeunes de différents horizons proposent l’entrepreneuriat comme l’une des principales solutions au problème, structurel, du chômage des jeunes.

Du salariat à l’entrepreneuriat, il n'y a qu'un pas...

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Stimulateurs de l'esprit entrepreneurial

De grandes entreprises publiques, comme l’OCP, lancent des initiatives, en soutenant notamment les incubateurs et en contribuant à la formation de patrons en herbe, pour stimuler l’envie d’entreprendre chez les jeunes.

Le secteur privé mène aussi des actions allant dans le même sens. L’une des plus marquantes est celle lancée, en 2014 par BMCE Bank of Africa : African Entrepreneurship Award (AEA). Une brillante idée du président Othman Benjelloun, qui finance les meilleurs jeunes entrepreneurs africains à hauteur d’un million de dollars US. Ce Prix sera, le 10 décembre prochain, à sa 4e édition. Il a touché au terme des trois précédentes éditions, 17.000 jeunes dans 142 pays, et connu la participation active de 500 mentors à travers le monde, rappelle Brahim Benjelloun Touimi qui en est le président du Jury. Il compare cette initiative aux « Nations unies de l’entrepreneuriat ». Pour ce grand banquier, les jeunes entrepreneurs ont plus besoin d’être « mentorés» et accompagnés que d’avoir des crédits.

La CGEM et les jeunes entrepreneurs

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