Ainsi va le Monde
Que vient faire le Maroc dans l’affaire Pegasus en Espagne ?
Comme ils l’avaient fait l’été dernier, certains ennemis du Maroc cherchent, à tout prix, de mêler le Maroc à l’affaire Pegasus qui vient d’éclater en Espagne. Sauf que les faits sont plus têtus que le sont les esprits malintentionnés.

Abou Wael Al-Rifi analyse les dernières vaines tentatives de certaines parties de nuire à l'image du Maroc
Dans sa confidence de ce dimanche 8 mai, Abou Wael Al-Rifi dénonce l’obstination de certains propagandistes, notamment en France, ayant maladivement fait du Maroc leur ennemi juré, à chercher par tous les moyens et à tout prix à salir la réputation du Royaume. Alors qu’ils avaient échoué à arriver à leurs fins l’été dernier en lançant une cabale groupée contre le pays l’été dernier, écrit le chroniqueur, les revoici sortant du bois pour tenter un nouveau coup l’été approchant. Ils ne pouvaient donc pas laisser passer l’affaire Pegasus secouant actuellement l’Espagne sans tenter d’y mêler le Maroc. Wael Al-Rifi affirme qu’il s’agit là encore d’une nouveau coup d’épée puisque les faits les contredisent d’emblée.
Ces aveux démentent la déclaration, à la fois hâtive et spéculative, donnée le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, dès l’annonce d’un supposé hacking du téléphone de Pedro Sanchez et d’autres hauts responsables espagnols par le logiciel Pegasus. «Nous avons la certitude absolue qu’il s’agit d’une attaque externe [...] parce qu’en Espagne, dans une démocratie comme la nôtre, toutes les interventions sont effectuées par des organismes officiels et avec une autorisation judiciaire», avait-il lancé, sans préciser si les autorités espagnoles avaient une piste sur l’origine de cette intervention, et notamment si elle émanait d’un pays étranger. Il dire plus tard que par «ingérence extérieure», il voulait dire que l’espionnage opéré n’était pas le fait d'instances officielles ni n’avait été autorisé par un mandat judiciaire.
Le doute auquel donnait lieu une telle déclaration était suffisant pour voir certains médias français, toujours les mêmes qui ont l’habitude d’attaquer le Maroc dès que l’occasion se présente, persister et signer. Sans même avoir le moindre indice, les propagandistes anti-Maroc tentent de faire tourner les regards vers le Maroc, s’indigne Abou Wael Al-Rifi.
Révolté, le chroniqueur reconstitue ce qu’il décrit comme étant «un puzzle» anti-Maroc dont «Etat profond français», l’Algérie et certains nihilistes marocains en font partie. Ce faisant, Abou Wael Al-Rifi s’arrête sur le timing de la nouvelle attaque ciblant le Maroc. Celle-ci intervient à l’heure où la majorité au pouvoir en Espagne est plus fragilisée que jamais. Elle intervient aussi à un moment où la France est plus divisée que jamais. Dans ce climat, pour le moins défavorable, certains plumitifs tentent de faire diversion en versant délibérément dans la désinformation.
Même pour l’opposition espagnole, il est clair que l’affaire est strictement hispano-espagnole. C’est ce qui fait «dire» à l’auteur des «Confessions dominicales» : «Si vous n’avez pas honte, faites ce que vous voulez».
Cette vaste opération s’était déroulée, en mai 2021 d’après les autorités, lorsque Pedro Sánchez avait décidé d’accorder la grâce à des leaders indépendantistes qui étaient condamnés pour avoir organisé un référendum d’autodétermination en octobre 2017.Pour rappel, lors de son audition, le 5 mai, par le Parlement à Madrid, la directrice des services espagnols Paz Esteban a reconnu l’utilisation du logiciel israélien Pegasus par le Centre national espagnol de renseignement (CNI) pour l’espionnage d’une vingtaine de dirigeants catalans.
Ces aveux démentent la déclaration, à la fois hâtive et spéculative, donnée le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, dès l’annonce d’un supposé hacking du téléphone de Pedro Sanchez et d’autres hauts responsables espagnols par le logiciel Pegasus. «Nous avons la certitude absolue qu’il s’agit d’une attaque externe [...] parce qu’en Espagne, dans une démocratie comme la nôtre, toutes les interventions sont effectuées par des organismes officiels et avec une autorisation judiciaire», avait-il lancé, sans préciser si les autorités espagnoles avaient une piste sur l’origine de cette intervention, et notamment si elle émanait d’un pays étranger. Il dire plus tard que par «ingérence extérieure», il voulait dire que l’espionnage opéré n’était pas le fait d'instances officielles ni n’avait été autorisé par un mandat judiciaire.
Le doute auquel donnait lieu une telle déclaration était suffisant pour voir certains médias français, toujours les mêmes qui ont l’habitude d’attaquer le Maroc dès que l’occasion se présente, persister et signer. Sans même avoir le moindre indice, les propagandistes anti-Maroc tentent de faire tourner les regards vers le Maroc, s’indigne Abou Wael Al-Rifi.
Révolté, le chroniqueur reconstitue ce qu’il décrit comme étant «un puzzle» anti-Maroc dont «Etat profond français», l’Algérie et certains nihilistes marocains en font partie. Ce faisant, Abou Wael Al-Rifi s’arrête sur le timing de la nouvelle attaque ciblant le Maroc. Celle-ci intervient à l’heure où la majorité au pouvoir en Espagne est plus fragilisée que jamais. Elle intervient aussi à un moment où la France est plus divisée que jamais. Dans ce climat, pour le moins défavorable, certains plumitifs tentent de faire diversion en versant délibérément dans la désinformation.
Pedro Sanchez a bien précisé que les «turbulences» liées à la crise d’espionnage en Espagne via le logiciel Pegasus, passeront, n’incriminant ni le Maroc ni une autre partie. Le chef de la diplomatie espagnole a lui aussi levé toute équivoque concernant la supposée piste marocaines. PourSauf que les récentes déclarations du chef du gouvernement espagnol clouent les propagandistes au pilori.
Même pour l’opposition espagnole, il est clair que l’affaire est strictement hispano-espagnole. C’est ce qui fait «dire» à l’auteur des «Confessions dominicales» : «Si vous n’avez pas honte, faites ce que vous voulez».