Niger. 5,2% de croissance en 2022
Une croissance économique de 5,2% est attendue au Niger d’ici la fin de l’année 2022.
Lilia Habboul
D’après la Banque Mondiale, cette croissance qui repose sur plusieurs évolutions positives, dont le retour à une saison agricole moyenne et une amélioration progressive de la situation sécuritaire, aura entre autres conséquences, la diminution de la pauvreté qui devrait reculer de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 41 % en 2022.
Le nombre de pauvres devrait néanmoins augmenter de 200.000 personnes et atteindre 10,7 millions en 2022 en raison de la croissance démographique rapide, ajoute l’institution dans son dernier rapport axé sur la mise à jour de la situation économique du Niger.
«La croissance du PIB en 2021 a ralenti à 1,4 % en raison des chocs sécuritaires, sanitaires et climatiques qui ont affecté le pays. Ceci a entrainé une contraction du PIB par habitant de 2,3 % et une augmentation de 1,4 point de pourcentage du taux d’extrême pauvreté à 41,8 % avec le nombre de personnes extrêmement pauvres passant de 9,8 millions à 10,5 millions», indique ledit rapport de l’institution, relayé par la presse locale.
« La combinaison de la pandémie de COVID-19 avec les crises climatique et sécuritaire a eu un impact particulier sur les indicateurs de santé du Niger. Une proportion importante et croissante de la population nigérienne est en mauvaise santé », a également souligné le rapport de l’institution financière mondiale.
Le nombre de pauvres devrait néanmoins augmenter de 200.000 personnes et atteindre 10,7 millions en 2022 en raison de la croissance démographique rapide, ajoute l’institution dans son dernier rapport axé sur la mise à jour de la situation économique du Niger.
«La croissance du PIB en 2021 a ralenti à 1,4 % en raison des chocs sécuritaires, sanitaires et climatiques qui ont affecté le pays. Ceci a entrainé une contraction du PIB par habitant de 2,3 % et une augmentation de 1,4 point de pourcentage du taux d’extrême pauvreté à 41,8 % avec le nombre de personnes extrêmement pauvres passant de 9,8 millions à 10,5 millions», indique ledit rapport de l’institution, relayé par la presse locale.
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