Festival des Musiques sacrées de Fès. La spiritualité dans tous ses états
Dans la tradition des grands spectacles proposés à Fès par Alain Weber, avec un mapping géant et des musiciens de différentes traditions, le spectacle d’ouverture de la 26ème édition du Festival des Musiques Sacrées de Fès ayant pour thématique « l’Architecture et le sacré », nous a invité à voyager en musiques et en images projetées sur les murs séculaires de Bab El Makina, au travers des cinq grandes religions du monde, Islam, Chrétienté, Judaïsme, Bouddhisme et Hindouisme…
Kawtar FirdaousPour le directeur artistique du festival Alain Weber : « Le spectacle projection et musique, à la jonction des religions et des cultures, a plongé les spectateurs dans une épopée visuelle et musicale, partant de Fès en direction des spiritualités du monde, et se concluant à la grande mosquée Hassan II de Casablanca, en passant par des lieux emblématiques de l’architecture sacrée tels que le Taj Mahal ou la Cathédrale Notre Dame. Comme un voyage qui partirait du Maroc, pour y revenir, les oreilles vibrantes de la beauté des musiques et architectures du monde. »
Le spectacle a mis en scène un plateau grandiose d’artistes, dont des têtes d’affiche du festival, représentant des traditions musicales diverses, tels que les chanteuses du soufisme indien Roohani Sisters, Françoise Atlan pour le chant judéo-arabe et berbère, Lobsang Chonzor pour la musique du Tibet, ou encore le chanteur Mohammed Motamedi, accompagné de Maziy ar Ghasemi au duff pour la musique iranienne.