France
France. L’armée manque de munitions

Selon le général Charles Beaudouin, ancien patron de la section technique de l'armée de Terre, "la première priorité est de combler les trous: il faut lancer rapidement des acquisitions de rechanges et de munitions". C’est ainsi que la France « peut espérer en trois ans avoir des livraisons conséquentes et reconstituer des stocks stratégiques », dit-il. Cependant, cela va coûter énormément au budget.
Les besoins pour reconstituer les stocks français de munitions, devraient coûter entre 3 et 6 milliards d’euros, en plus des 3 milliards déjà budgétés dans la loi de programmation militaire (PLM qui prévoit un budget de la défense à 50 milliards d’euros en 2025)) estime le député (LR) Jean-Louis Thiériot, auteur en février d'un rapport sur la haute intensité.
C’est que la France s’est rendue compte, suite à la guerre Russe en Ukraine que ses stocks de munition sont maigres.
Et les munitions cela coute énormément cher. Un obus d’artillerie coûte des milliers d’euros; 200.000 euros pour un missile antichar MMP/Akero; 132.000 euros pour un missile anti-aérien Mistral, estime l'Institut français des relations internationales (Ifri).
A la guerre comme à la guerre, et en cas de nécessité absolue, la Direction générale de l'armement (DGA) travaille sur un mécanisme qui permettrait de réquisitionner dans certaines circonstances des matériaux ou des entreprises civiles pour les besoins militaires.
Avec AFP