CHAN. Quand Motsepe va en Algérie, ça grince chez les généraux
Le président de la CAF était en visite à Alger. Son discours n'a pas dû plaire à la junte militaire et à son président.
Hakim Arif
Patrice Motsepe, Président de la CAF
Lors d’un point de presse organisé au moment de son arrivée, Patrice Motsepe a voulu être très magnanime envers les Algériens, mais, il paraît que ses mots n’ont pas soulagé leurs douleurs.
Commentaire d’algériens, « il en faudra plus pour évacuer la déception et la colère des fans algériens, toujours révoltés par l’arbitrage de Bakary Gassama lors du match retour face au Cameroun ». Très difficile en effet de calmer les fans. C’est déjà un grand challenge, ils attendent toujours le miracle qui mènera leur équipe au Mondial du Qatar.
Mais là n’est pas le plus important. Et cette fois, ce ne sont pas les fans de foot qui, cela dit, ont raison de défendre leur équipe, mais les généraux.
Ecoutons donc Patrice Motsepe: « En tant que président de la CAF, pour chacune des 54 nations, en Afrique, nous sommes tous passionnés de football ». Fin de citation. La traducteur arabophone a évidemment sauté le chiffre 54. Pourquoi? Parce que pour le pouvoir algérien, il y en a 55. Le 55ème étant son protégé, le Polisario auquel il offre le gîte et le couvert aux dépens des Algériens.
On l’a vu déjà avec la Banque Africaine de développement, la république créée par l’Algérie n’apparaît pas dans les radars de l’Afrique. Il a fallu expliquer à tout ce beau monde, que la CAF avait amendé ses statuts pour interdire l’accès à toute entité non reconnue par l’Organisation des Nations Unies.
Balle au centre !
Commentaire d’algériens, « il en faudra plus pour évacuer la déception et la colère des fans algériens, toujours révoltés par l’arbitrage de Bakary Gassama lors du match retour face au Cameroun ». Très difficile en effet de calmer les fans. C’est déjà un grand challenge, ils attendent toujours le miracle qui mènera leur équipe au Mondial du Qatar.
Mais là n’est pas le plus important. Et cette fois, ce ne sont pas les fans de foot qui, cela dit, ont raison de défendre leur équipe, mais les généraux.
Ecoutons donc Patrice Motsepe: « En tant que président de la CAF, pour chacune des 54 nations, en Afrique, nous sommes tous passionnés de football ». Fin de citation. La traducteur arabophone a évidemment sauté le chiffre 54. Pourquoi? Parce que pour le pouvoir algérien, il y en a 55. Le 55ème étant son protégé, le Polisario auquel il offre le gîte et le couvert aux dépens des Algériens.
On l’a vu déjà avec la Banque Africaine de développement, la république créée par l’Algérie n’apparaît pas dans les radars de l’Afrique. Il a fallu expliquer à tout ce beau monde, que la CAF avait amendé ses statuts pour interdire l’accès à toute entité non reconnue par l’Organisation des Nations Unies.
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Balle au centre !
Le Président de la CAF Patrice Motsepe précise au régime algérien et aux «polisariens, en Algérie, que l’Afrique compte 54 pays. Ce rappel à l’ordre cinglant semble avoir échappé au traducteur.
Posted by L'Observateur du Maroc et d'Afrique on Wednesday, July 20, 2022