Tindouf. Chaos chez le Polisario
La désobéissance se généralise dans les camps de la honte à Tindouf. En réaction à un verdict de la pseudo justice "polisarienne", le camp dit de Rabouni est plongé dans le chaos.
Même si les manifestations sont durement réprimées, les voix libres s'élèvent de plus en plus fort dans les camps de la honte à Tindouf
Les miliciens du Polisario ne contrôlent plus rien. Dans le camp Rabouni qui abrite les administrations improvisées de ces miliciens, une manifestation monstre a lieu et les protestataires ont fait fuir tous les représentants de "l'autorité" séparatiste. La goutte qui a fait déborder, de nouveau, le vase a été la condamnation, ce jeudi 4 août, pour trafic de drogue d'un certain Sidi ahmed Ould Mohamed Lamine El Bouhali. Connu par son surnom «Souiddah», il est le fils du "ministre en charge des réservistes", Mohamed Lamine El Bouhali.
Aussitôt après l'annonce de cette condamnation, une foule de contestataire de la tribu des Rguibata a déferlé sur le pseudo tribunal à l'origine du verdict.
C'est par ce surnom ironique qu'on appelle Brahim Ghali à Tindouf.
Aussitôt après l'annonce de cette condamnation, une foule de contestataire de la tribu des Rguibata a déferlé sur le pseudo tribunal à l'origine du verdict.
Le père du condamné a été vu au siège du "secrétariat général du polisario" en trin de crier : "Où est Mouinatou, appelez-le moi !".Le chaos a été tel que le dernier "gendarme" présent sur les lieux a dû tirer des balles réels en l'air avant de prendre ses jambes à son coup et s'enfuir. Son véhicule a été récupéré par les manifestants qui ont ensuite envahi le prétendu ministère de la Défense.
C'est par ce surnom ironique qu'on appelle Brahim Ghali à Tindouf.
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