Prix à la pompe. Encore une hausse à partir de lundi
Après la baisse de près d’un dirham il y a quelques jours, les prix à la pompe reprennent de la vigueur à partir de lundi prochain.
Mounia Kabiri Kettani
Les prix à la pompe repartent à la hausse dès lundi 17 octobre 2022.
Les prix à la pompe repartent à la hausse dès lundi 17 octobre 2022, après l’accalmie constatée depuis deux semaines. Le président de la fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS), Jamal Zrikem explique le prix du diesel devrait augmenter de presque 1,65 DH. Celui de l’essence subira une hausse de l’ordre de 75 centimes. C’est ainsi que le diesel sera vendu à plus de 15 DH et l’essence à près de 14,5 DH chez les stations de service.
Selon les experts, cette nouvelle hausse pourrait être liée à la décision récente de l’Opep et ses alliés de réduire la production de deux millions de barils par jour à partir de novembre. A l’international, les inquiétudes sur la demande prennent le pas sur un marché tendu au niveau de l’offre. Les analystes de commerzband explique que le marché de pétrole n’aura plus d’excédent de production à la fin de l’année et pourrait même souffrir d’un déficit d’offre en 2023. Autre explication fournie : les grèves dans les raffineries et dépôts de carburants.
Au niveau local, l’économiste Mohamed Soloh explique que le Maroc est corrélé au prix du raffiné et non celui du baril. Il ajoute par ailleurs, que les prix pratiqués au niveau national dépendent aussi du cours de change du dollar.
Selon les experts, cette nouvelle hausse pourrait être liée à la décision récente de l’Opep et ses alliés de réduire la production de deux millions de barils par jour à partir de novembre. A l’international, les inquiétudes sur la demande prennent le pas sur un marché tendu au niveau de l’offre. Les analystes de commerzband explique que le marché de pétrole n’aura plus d’excédent de production à la fin de l’année et pourrait même souffrir d’un déficit d’offre en 2023. Autre explication fournie : les grèves dans les raffineries et dépôts de carburants.
Au niveau local, l’économiste Mohamed Soloh explique que le Maroc est corrélé au prix du raffiné et non celui du baril. Il ajoute par ailleurs, que les prix pratiqués au niveau national dépendent aussi du cours de change du dollar.
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