Après la bourde du Zellige, Adidas dédie une collection aux artisans marocains
L’équipementier allemand va lancer prochainement une collection dont les royalties seront versées aux artisans marocains, un geste visant à réparer le récent incident avec l’Algérie. Adidas s’était inspiré des motifs du Zellige marocain pour réaliser les tenues de la sélection algérienne de football.
Kawtar Firdaous
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd.
Après avoir fait son Mea-culpa au Maroc, Adidas veut se racheter et le fait savoir haut et fort. L’information a été confirmée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (MJCC), invité par la Fondation universitaire LINKS la semaine dernière. Mohamed Mehdi Bensaïd a rappelé que son département n’a pas porté plainte contre Adidas, mais a envoyé une mise en demeure via l’avocat Me Mourad ElAjouti, pour avoir plus d’informations quant à l’utilisation de cet art sans accord du Maroc.
« La marque a répondu à notre lettre et cela représente un geste d’excuse clair pour nos artisans. Nous leur avons demandé d’aller au-delà des excuses en créant une collection qui met en avant l’héritage marocain et dont les royalties iront aux artisans locaux. Cette proposition a été acceptée par Adidas qui a demandé un délai pour après la Coupe du monde. Nous avons fixé la date du 8 décembre pour reprendre les discussions avec la marque afin de mettre en pratique notre proposition. Le dossier est actuellement entre les mains du ministère du Tourisme et de l’artisanat pour prendre le relais », a précisé le ministre.
« La marque a répondu à notre lettre et cela représente un geste d’excuse clair pour nos artisans. Nous leur avons demandé d’aller au-delà des excuses en créant une collection qui met en avant l’héritage marocain et dont les royalties iront aux artisans locaux. Cette proposition a été acceptée par Adidas qui a demandé un délai pour après la Coupe du monde. Nous avons fixé la date du 8 décembre pour reprendre les discussions avec la marque afin de mettre en pratique notre proposition. Le dossier est actuellement entre les mains du ministère du Tourisme et de l’artisanat pour prendre le relais », a précisé le ministre.
