
Le Groupe d’étude technique de la FIFA a publié mardi 16 octobre 2018 son rapport sur la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, qui inclut des informations détaillées sur la compétition, sur chacun des matches et sur le profil des équipes ainsi que des vidéos exclusives illustrant les analyses proposées.
En Russie, le Groupe d’étude technique, supervisé par le département Formation des entraîneurs et joueurs de la FIFA dirigé par Branimir Ujević, était mené par Carlos Alberto Parreira et composé de Marco van Basten (directeur de la division Développement technique), Emmanuel Amunike, Bora Milutinović, Andy Roxburg et Pascal Zuberbühler (spécialiste des gardiens de buts pour la FIFA).
Voici les principales conclusions du rapport :
- Malgré le pourcentage moyen de possession de balle par match le plus élevé (69%) de toutes les équipes participantes, l’Espagne n’est pas parvenue à dépasser les huitièmes de finale, tandis que les champions du monde français figurent à la dix-neuvième place du classement de la possession.
- La Serbie est l’équipe qui a couvert la plus grande distance moyenne par match (113 km), tandis que la France n’est que vingt-huitième de ce classement avec 101 km.
- L’efficacité des tirs depuis l’extérieur de la surface a énormément augmenté avec en moyenne un but tous les vingt-neuf tirs, contre quarante-deux au Brésil en 2014.
- Lors de la Coupe du Monde 2018, un corner sur 29 a abouti à un but, contre 61 en Afrique du Sud en 2010 et 36 pour Brésil 2014. Cette hausse de l’efficacité a été particulièrement visible lors de la phase à élimination directe, où les équipes ont inscrit un but tous les 31 corners, contre 41 au Brésil.
- Rares sont les équipes à avoir joué avec un véritable meneur de jeu, probablement en raison des différentes tactiques adoptées. Certains joueurs se sont toutefois montrés à leur avantage dans ce registre. Si le Français Paul Pogba a brillé, c’est bien Luka Modrić qui a fait la plus forte impression.
Le rapport complet est disponible sur FIFA.com