Vidéo - Karim Cheikh raconte le spectaculaire envol de l’aéronautique au Maroc
Lors du Global investment Forum organisée, les 16 et 17 novembre à Marrakech par Global Media Holding en partenariat avec le Jerusalem Post, le président du GIMA a fait voyager les participants vers un avenir proche où l’on verra fleurir, à court terme, divers projets de coopération israélo-marocaine dans ce secteur.

Le président du GIMAS répondant aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Post, Robert Silverman.
Appuyée par une vidéo à travers laquelle les principaux représentants de l’écosystème aéronautique national ont pu s’exprimer, les réponses de Karim Cheikh, qui préside le Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS), ont créé un intérêt immédiat chez des investisseurs israéliens d’aller à la rencontre de leurs partenaires potentiels marocains. Dans ce domaine comme dans les autres ayant fait l’objet de débats au Global international Forum, les premiers rendez-vous ont été déjà pris. C’est que les indicateurs clés présentés par des femmes et des hommes de terrain, comme Karim Cheikh, donnaient à voir l’énorme potentiel qu’offre le Maroc aux investisseurs, non seulement dans le domaine aéronautique, mais aussi dans celui de l’innovation dédié aux nouvelles technologies, dans l’agritech ou encore les énergies renouvelables, entre autres.
Dans sa présentation, détaillée et appuyée par des chiffres parlants, le président du GIMAS a donné un bref aperçu de la longue histoire de l’industrie aéronautique au Maroc en répondant aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Post, Robert Silverman. dans le panel dédié à l'aéronautique. «Il y a 20 ans, nous n’avions que cinq entreprises actives dans cette industrie. Aujourd’hui, nous en avons plus de 140 avec un taux de croissance très intéressant parce que, sauf pendant la période de la COVID-19, la croissance moyenne était d’environ 20% chaque année», a-t-il déclaré.
Et le président du GIMAS d’ajouter : «avec une infrastructure de classe mondiale, des incitatifs à foison, des compétences disponibles et une agence gouvernementale dédiée, nous soutenons continuellement nos partenaires. Des systèmes de haute technologie sont fabriqués ici. Chaque jour.»
Karim Cheikh a exposé des images montrant des entreprises marocaines fabriquant des composants d’avions destinés à Airbus ou encore Bombardier. «Nous travaillons également sur un nouveau projet avec Boeing pour un vérin horizontal arrière. Nous avons remporté ce projet grâce à notre filiale ici au Maroc, parce que nous avons pu offrir à cette compagnie le meilleur coût, la meilleure qualité et les meilleurs délais de livraison», a-t-il précisé.
«Nous sommes des acteurs de l’ingénierie dans de nombreux secteurs : automobile, aéronautique, espace, santé et banque», a poursuivi l’orateur en passant en revue les six écosystèmes existants au niveau national : la fabrication et l’assemblage pour l’aérostructure, pour les aéronefs ; l’ingénierie ; l’innovation ; le câblage et la formation.
Concernant la formation, le président du GIMAS a indiqué ce Groupement professionnel dispose de son propre centre de formation qui bénéficie d’un fort appui étatique.
Fort de ces atouts, le GIMA a déjà entrepris des premiers contacts avec des entreprises israéliennes. Son président se dit optimiste pour la concrétisation de projets communs. «Dans un marché qui a besoin, pour 2035, plus de 40 000 avions, avec des investissements de l’ordre de 8000 milliards de dollars, ce ne sont pas les opportunités qui manquent», a-t-il conclu.
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Dans sa présentation, détaillée et appuyée par des chiffres parlants, le président du GIMAS a donné un bref aperçu de la longue histoire de l’industrie aéronautique au Maroc en répondant aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Post, Robert Silverman. dans le panel dédié à l'aéronautique. «Il y a 20 ans, nous n’avions que cinq entreprises actives dans cette industrie. Aujourd’hui, nous en avons plus de 140 avec un taux de croissance très intéressant parce que, sauf pendant la période de la COVID-19, la croissance moyenne était d’environ 20% chaque année», a-t-il déclaré.
Karim Cheikh a souligné que les entreprises actives dans le secteur travaillent aujourd’hui pour le marché intérieur mais aussi pour servir des clients en Amérique du Nord et en Europe. «Notre ambition est de doubler les revenus de l’industrie, d’atteindre un taux d’intégration locale de 35%, d’attirer plus de 100 investisseurs et de tripler le nombre d’emplois créés», a-t-il révélé.Chiffres clés
Le chiffre d’affaires de l’aéronautique au Maroc est d’environ 2 milliards de dollars d’exportations.
Le secteur compte plus de 20.000 employés dont 40% de femmes.
Et le président du GIMAS d’ajouter : «avec une infrastructure de classe mondiale, des incitatifs à foison, des compétences disponibles et une agence gouvernementale dédiée, nous soutenons continuellement nos partenaires. Des systèmes de haute technologie sont fabriqués ici. Chaque jour.»
Karim Cheikh a exposé des images montrant des entreprises marocaines fabriquant des composants d’avions destinés à Airbus ou encore Bombardier. «Nous travaillons également sur un nouveau projet avec Boeing pour un vérin horizontal arrière. Nous avons remporté ce projet grâce à notre filiale ici au Maroc, parce que nous avons pu offrir à cette compagnie le meilleur coût, la meilleure qualité et les meilleurs délais de livraison», a-t-il précisé.
En donnant comme exemple la société de renommé internationale, Aircraft Engine Services Maroc, Karim Cheikh a ajouté que les talents locaux, dynamiques et hautement qualifiés, sont formés aux dernières technologies dans les centres d’excellence locaux.Le chef de file des patrons de l’aéronautique a tenu à souligner que le Maroc n’est pas seulement un sous-traitant, mais que le pays a également la capacité de fournir des systèmes complètement intégrés en s’appuyant sur son écosystème de partenaires locaux.
«Nous sommes des acteurs de l’ingénierie dans de nombreux secteurs : automobile, aéronautique, espace, santé et banque», a poursuivi l’orateur en passant en revue les six écosystèmes existants au niveau national : la fabrication et l’assemblage pour l’aérostructure, pour les aéronefs ; l’ingénierie ; l’innovation ; le câblage et la formation.
Concernant la formation, le président du GIMAS a indiqué ce Groupement professionnel dispose de son propre centre de formation qui bénéficie d’un fort appui étatique.
Fort de ces atouts, le GIMA a déjà entrepris des premiers contacts avec des entreprises israéliennes. Son président se dit optimiste pour la concrétisation de projets communs. «Dans un marché qui a besoin, pour 2035, plus de 40 000 avions, avec des investissements de l’ordre de 8000 milliards de dollars, ce ne sont pas les opportunités qui manquent», a-t-il conclu.
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