Vidéo. Le frustrant débat sur les énergies renouvelables à la COP27 achevé à Marrakech
La crise énergétique mondiale et les solutions possibles devant être déployées aux niveaux local et régional pour y faire face étaient l’une des brûlantes questions débattues au Global Investment Forum, organisé les 16 et 17 novembre à Marrakech par Global Media Holding en partenariat avec le Jerusalem Post. De retour de la COP27, le patron de l’AMEE a achevé à La Mamounia le débat entamé à Charm el-Cheikh.
Saïd Mouline répondant aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Strategic Tribune, Eran Lerman.
En ouverture du panel dédié aux solutions, viables et durables, devant être trouvées face à la crise énergétique mondiale, le Directeur Général de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) a répondu aux questions du rédacteur en chef du Jerusalem Strategic Tribune, Eran Lerman.
A travers ses réponses, Saïd Mouline a commencé par rappeler que la ville de Marrakech avait abrité la COP21, un évènement planétaire durant lequel le Maroc avait fait entendre la voix de l’Afrique. J’étais responsable de la Commission, inédite au sein de la COP, de partenariat public-privé. Nous partions de la ferme conviction que les solutions, les innovations, le financement peuvent provenir du secteur privé en partenariat avec le secteur public», a-t-il souligné.
Saïd Mouline est venu à Marrakech juste après avoir participé aux travaux de la COP27 à Charm el-Cheikh où il a été encore redit que 600 millions de personnes restent encore sans électricité, que le continent africain, le moins pollueur au monde avec 3% d’émissions à effets de serre, demeure le plus impacté par le réchauffement climatique. Face à ces réalités connues de tous et face aux vœux pieux qui sont apportés comme réponses, l’intervenant a rappelé l’appel déjà lancé par le Roi Mohammed VI en faveur de l’Afrique et en faveur d’une solution africaine pour l’Afrique.
Crise interminable
ur la question relatives aux solutions durables et viables à trouver face à la crise énergétique mondiale devenue structurelle, le Directeur Général de l’AMEE a lié ces solutions à la souveraineté énergétique devenue la principale préoccupation de tous les pays à travers le monde. «C’est clair que plus on exploite les énergies renouvelables, moins on devient dépendants des marchés des énergies conventionnelles», a expliqué Mouline. Ce dernier a donné comme bon exemple à suivre l’expérience marocaine dans l’utilisation des énergies solaires et éoliennes, désormais mondialement connue et reconnue. L’orateur a révélé, à titre indicatif, que près de 70% des pièces de rechange des éoliennes sont produites aujourd’hui au Maroc, pour bien montrer le cercle vertueux créé dans le Royaume. En insistant sur les partenariats public-privé, il a aussi montré l’effet bénéfique, sur le plan territorial, du déploiement décentralisé des structures de production des énergies renouvelables. Ces structures, a-t-il ajouté, profitent en premier lieu aux régions défavorisées.
Ce débat, qui complète donc celui entamé à la COP27, a été ensuite enrichi par le Directeur Général de Gi3, Zakaria Naimi, Moundir Zniber, président de Gaia Energy (opérateur marocain, à dimension panafricaine ayant été le premier à avoir reçu un gros investissement israélien), Yossi Abu, célèbre CEO de NewMed Energy (leader israélien dans le développement, la production et l’exportation des énergies propres) et Monsieur Coopération internationale de Masen, Ali Zerouali.
Ces praticiens ont montré de nouvelles voies pour le développement non seulement de la coopération maroco-israélienne mais aussi de la coopération multilatérale pour un développement encore plus accru du solaire et de l’éolien, voire de la production, à grande échelle, d’énergies alternatives comme l’hydrogène vert.
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A travers ses réponses, Saïd Mouline a commencé par rappeler que la ville de Marrakech avait abrité la COP21, un évènement planétaire durant lequel le Maroc avait fait entendre la voix de l’Afrique. J’étais responsable de la Commission, inédite au sein de la COP, de partenariat public-privé. Nous partions de la ferme conviction que les solutions, les innovations, le financement peuvent provenir du secteur privé en partenariat avec le secteur public», a-t-il souligné.
Pour bien montrer que cet engagement ne date pas d’aujourd’hui, Mouline a rappelé que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a été créé au Maroc en 1982, du temps de Feu Hassan II, juste après le choc pétrolier, avant d’évoluer, au fil des années, jusqu’à devenir l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE). Mouline a souligné qu’en 2009 déjà, le Roi Mohammed VI avait érigé en priorité nationale les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La transition énergétique a été alors amorcée, poursuit le Directeur Général de l’AMEE, en montrant la détermination du Royaume, à travers les projets colossaux déjà lancés en matières de production de l’électricité propre et à travers des projets ciblés tel celui le pompage solaire d’eau de l’irrigation, à continuer sur sa lancée en ouvrant des autoroutes d’opportunités aux investisseurs locaux et étrangers.Joignant le présent au passé, le patron de l’AMEE a réitéré l’engagement du Maroc en faveur du partenariat public-privé sur lequel insiste le Roi Mohammed VI, depuis longtemps, pour le déploiement de solutions durables aux problèmes climatiques.
Saïd Mouline est venu à Marrakech juste après avoir participé aux travaux de la COP27 à Charm el-Cheikh où il a été encore redit que 600 millions de personnes restent encore sans électricité, que le continent africain, le moins pollueur au monde avec 3% d’émissions à effets de serre, demeure le plus impacté par le réchauffement climatique. Face à ces réalités connues de tous et face aux vœux pieux qui sont apportés comme réponses, l’intervenant a rappelé l’appel déjà lancé par le Roi Mohammed VI en faveur de l’Afrique et en faveur d’une solution africaine pour l’Afrique.
Crise interminable
ur la question relatives aux solutions durables et viables à trouver face à la crise énergétique mondiale devenue structurelle, le Directeur Général de l’AMEE a lié ces solutions à la souveraineté énergétique devenue la principale préoccupation de tous les pays à travers le monde. «C’est clair que plus on exploite les énergies renouvelables, moins on devient dépendants des marchés des énergies conventionnelles», a expliqué Mouline. Ce dernier a donné comme bon exemple à suivre l’expérience marocaine dans l’utilisation des énergies solaires et éoliennes, désormais mondialement connue et reconnue. L’orateur a révélé, à titre indicatif, que près de 70% des pièces de rechange des éoliennes sont produites aujourd’hui au Maroc, pour bien montrer le cercle vertueux créé dans le Royaume. En insistant sur les partenariats public-privé, il a aussi montré l’effet bénéfique, sur le plan territorial, du déploiement décentralisé des structures de production des énergies renouvelables. Ces structures, a-t-il ajouté, profitent en premier lieu aux régions défavorisées.
Ce débat, qui complète donc celui entamé à la COP27, a été ensuite enrichi par le Directeur Général de Gi3, Zakaria Naimi, Moundir Zniber, président de Gaia Energy (opérateur marocain, à dimension panafricaine ayant été le premier à avoir reçu un gros investissement israélien), Yossi Abu, célèbre CEO de NewMed Energy (leader israélien dans le développement, la production et l’exportation des énergies propres) et Monsieur Coopération internationale de Masen, Ali Zerouali.
Ces praticiens ont montré de nouvelles voies pour le développement non seulement de la coopération maroco-israélienne mais aussi de la coopération multilatérale pour un développement encore plus accru du solaire et de l’éolien, voire de la production, à grande échelle, d’énergies alternatives comme l’hydrogène vert.
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