Cinema
Semaines du film européen : Le Suédois Ruben Östlund « sans filtre »
Les Semaines du film européen" reviennent pour une 29e édition à Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger, avec une sélection de 8 longs métrages sélectionnés ou primés dans les plus grands festivals de cinéma dans le monde et 3 courts métrages de cinéastes prometteurs du Sud de la Méditerranée.
Kawtar Firdaous
Sans filtre de Ruben Ostlund offre une vision sombre et lucide de la nature humaine.
La sélection de cette année est composée de 8 films européens qui, grâce au système de co-production, représentent 10 pays : l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays Bas, la Roumanie et la Suède.
Une sélection d’une grande diversité de genres : thriller, comédie, animation, drame, romance, chronique sociale et fable politique sont au programme de cette 29e édition.
Organisées par l'Union Européenne au Maroc, Les Semaines du film européen s’ouvriront avec l’un des films – événements de l’année, « Sans Filtre » du suédois Ruben Östlund, satire sociale à l’humour féroce et au propos décapant, qui a obtenu la Palme d’or à Cannes en mai dernier.
L’espagnol Rodrigo Sorogoyen revient avec « As Bestas », un thriller rural impressionnant de maîtrise, porté par un casting impeccable. Lukas Dhont, le jeune réalisateur belge, confirme son talent précoce avec « Close », une œuvre bouleversante sur la perte de l’innocence et la quête identitaire.
Avec « Les enfants des autres », la française Rebecca Zlotowski signe son plus beau film et aborde un sujet rare, l’attachement grandissant d’une quadragénaire pour la fille de son compagnon. Dans « Nostalgia », l’italien Mario Martone, livre le portrait d’un homme au lourd passé, dans une Naples où le danger n'est jamais bien loin.
Le roumain Cristian Mungiu signe, avec « R.M.N. », un film politique complexe, qui examine au scalpel les grands maux de notre époque. Fruit d’une co-production européenne, « Harka », porté par un acteur incandescent, se déroule dans la Tunisie post révolution et dénonce la corruption qui gangrène le pays.
Enfin, les plus jeunes pourront découvrir « Icare », une merveille d’animation qui revisite brillamment le mythe grec.
Trois courts métrages du Sud de la Méditerranée complètent cette sélection notamment « Jmar » qui révèle le talent du réalisateur marocain Samy Sidali.
Une sélection d’une grande diversité de genres : thriller, comédie, animation, drame, romance, chronique sociale et fable politique sont au programme de cette 29e édition.
Organisées par l'Union Européenne au Maroc, Les Semaines du film européen s’ouvriront avec l’un des films – événements de l’année, « Sans Filtre » du suédois Ruben Östlund, satire sociale à l’humour féroce et au propos décapant, qui a obtenu la Palme d’or à Cannes en mai dernier.
L’espagnol Rodrigo Sorogoyen revient avec « As Bestas », un thriller rural impressionnant de maîtrise, porté par un casting impeccable. Lukas Dhont, le jeune réalisateur belge, confirme son talent précoce avec « Close », une œuvre bouleversante sur la perte de l’innocence et la quête identitaire.
Avec « Les enfants des autres », la française Rebecca Zlotowski signe son plus beau film et aborde un sujet rare, l’attachement grandissant d’une quadragénaire pour la fille de son compagnon. Dans « Nostalgia », l’italien Mario Martone, livre le portrait d’un homme au lourd passé, dans une Naples où le danger n'est jamais bien loin.
Le roumain Cristian Mungiu signe, avec « R.M.N. », un film politique complexe, qui examine au scalpel les grands maux de notre époque. Fruit d’une co-production européenne, « Harka », porté par un acteur incandescent, se déroule dans la Tunisie post révolution et dénonce la corruption qui gangrène le pays.
Enfin, les plus jeunes pourront découvrir « Icare », une merveille d’animation qui revisite brillamment le mythe grec.
Trois courts métrages du Sud de la Méditerranée complètent cette sélection notamment « Jmar » qui révèle le talent du réalisateur marocain Samy Sidali.