Société
Danger ! Groupe pédophile actif sur facebook
Un groupe pédophile sur facebook scandalise les internautes et suscite les inquiétudes. Des posts choquants et des appels aux autorités pour intervenir et protéger les enfants de ces prédateurs.
Hayat Kamal Idrissi
Véritable menace pour nos enfants, cette page est un repère de prédateurs
Tous les moyens sont bons pour les pédophiles afin de trouver des victimes potentielles. Leur dernière trouvaille : Un groupe facebook public où ils laissent libre cours à leurs fantasmes obscènes. Intitulé « Les amateurs des élèves du primaire », le groupe compte déjà plus de deux mille abonnés. Si l’origine des administrateurs reste inconnue, les participants, eux, s’avèrent pour la plupart d’origine marocaine, algérienne et arabe en général.
Aveux publics
Ne cachant guère leur penchant, les membres du groupe pédophile n’hésitent pas à partager des photos de fillettes, de garçonnets et même de bébés nus. Des images à forte connotation sexuelle avec des commentaires et des propos choquants. « Voici mon coup de cœur de ce matin : Une fillette de 9 ans que j’ai rencontré sur le chemin de son école. Elle est mignonne et douce. Je lui ai offert des bonbons et ramené chez moi... Elle ne mord surtout pas !!! », écrit un membre, en commentaire d’une photo avec la fillette.
Un autre affirme être en couple avec une fille de 10 ans. « Nous filons le grand amour et c’est tellement agréable...C’est beaucoup mieux que les relations problématiques avec les « P... » de 20 ans et 30 ans », assure-t-il. Un autre post montre un bébé de quelques mois, tout nu, avec un commentaire « dégoûtant » et hyper sexualisant sur sa physionomie. Se targuant de leurs méfaits, les participants ne semblent nullement inquiétés par la gravité de leurs actes et encore moins de leurs aveux publics.
Signalons !
Un tas d’obscénités publiées en toute liberté sur Facebook, ce qui n’a d’ailleurs pas manqué de scandaliser les internautes ici et ailleurs. Si au Maroc, cette page a été dénoncée par plusieurs groupes et internautes dont des influenceurs comme Asmaa Aamrani, des réactions similaires ont été enregistrées en Algérie. L’influenceuse juriste Amel Laroussi a également dénoncé ce groupe à plusieurs reprises en appelant la police numérique à intervenir.
Mêmes doléances au Maroc où plusieurs appels ont été lancés pour une campagne de signalement du groupe auprès de facebook mais aussi auprès des autorités compétentes. « Il faut absolument que cette page soit fermée. C’est un repère de prédateurs, un piège ouvert pour nos enfants et la police doit mettre la main sur les administrateurs s’ils sont toutefois marocains », alerte les administrateurs du groupe féminin « Maghribiate ».
Une véritable menace qui, de surcroît, s’est dupliquée en quelques jours ; peut par précaution au cas où la page initiale est toutefois fermée. En essayant de découvrir le contenu de cette page, nous avons découvert que plusieurs pages et groupes existent et sont actifs sous le même intitulé « Amateurs des élèves du primaire ». Une manière de se dérober à la censure de facebook et pour détourner l’attention ? En tout cas, jusqu’au moment où, nous mettons sous presse, ces pages sévissent encore et offrent un espace d’expression et de chasse aux prédateurs pédophiles.
Covid, facteur favorisant de la pédophilie
Selon Interpol, la pandémie Covid-19 a considérablement compliqué la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Ceci en entraînant une sous-déclaration des abus pédosexuels et une augmentation du partage de contenus mettant en scène ces exploitations via les réseaux.
Toujours selon ce rapport, l’épidémie et les mesures sanitaires l’accompagnant ont « influé sur le comportement des auteurs et des victimes de ces abus ». Comment cela ? Interpol cite la fermeture des écoles, l’accroissement du temps passé en ligne par les enfants, l’accès limité aux structures d’aide à la population, aux services de garde des enfants et l’éloignement du personnel enseignant. Autre fait remarquable relevé par Interpol et qui n’est pas des moindres : L’accroissement des discussions sur les forums consacrés aux abus et à l’exploitation sexuels des enfants sur le Dark net.
Le rapport note la hausse des diffusions en direct, payantes, de contenus mettant en scène l’exploitation sexuelle d’enfants mais aussi une hausse de la demande. Le fait d’être confinés avec les « exploiteurs » combiné aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire ont aggravé davantage la situation selon l’organisation.
Aveux publics
Ne cachant guère leur penchant, les membres du groupe pédophile n’hésitent pas à partager des photos de fillettes, de garçonnets et même de bébés nus. Des images à forte connotation sexuelle avec des commentaires et des propos choquants. « Voici mon coup de cœur de ce matin : Une fillette de 9 ans que j’ai rencontré sur le chemin de son école. Elle est mignonne et douce. Je lui ai offert des bonbons et ramené chez moi... Elle ne mord surtout pas !!! », écrit un membre, en commentaire d’une photo avec la fillette.
Un autre affirme être en couple avec une fille de 10 ans. « Nous filons le grand amour et c’est tellement agréable...C’est beaucoup mieux que les relations problématiques avec les « P... » de 20 ans et 30 ans », assure-t-il. Un autre post montre un bébé de quelques mois, tout nu, avec un commentaire « dégoûtant » et hyper sexualisant sur sa physionomie. Se targuant de leurs méfaits, les participants ne semblent nullement inquiétés par la gravité de leurs actes et encore moins de leurs aveux publics.
Signalons !
Un tas d’obscénités publiées en toute liberté sur Facebook, ce qui n’a d’ailleurs pas manqué de scandaliser les internautes ici et ailleurs. Si au Maroc, cette page a été dénoncée par plusieurs groupes et internautes dont des influenceurs comme Asmaa Aamrani, des réactions similaires ont été enregistrées en Algérie. L’influenceuse juriste Amel Laroussi a également dénoncé ce groupe à plusieurs reprises en appelant la police numérique à intervenir.
Mêmes doléances au Maroc où plusieurs appels ont été lancés pour une campagne de signalement du groupe auprès de facebook mais aussi auprès des autorités compétentes. « Il faut absolument que cette page soit fermée. C’est un repère de prédateurs, un piège ouvert pour nos enfants et la police doit mettre la main sur les administrateurs s’ils sont toutefois marocains », alerte les administrateurs du groupe féminin « Maghribiate ».
Une véritable menace qui, de surcroît, s’est dupliquée en quelques jours ; peut par précaution au cas où la page initiale est toutefois fermée. En essayant de découvrir le contenu de cette page, nous avons découvert que plusieurs pages et groupes existent et sont actifs sous le même intitulé « Amateurs des élèves du primaire ». Une manière de se dérober à la censure de facebook et pour détourner l’attention ? En tout cas, jusqu’au moment où, nous mettons sous presse, ces pages sévissent encore et offrent un espace d’expression et de chasse aux prédateurs pédophiles.
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Selon Interpol, la pandémie Covid-19 a considérablement compliqué la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Ceci en entraînant une sous-déclaration des abus pédosexuels et une augmentation du partage de contenus mettant en scène ces exploitations via les réseaux.
Toujours selon ce rapport, l’épidémie et les mesures sanitaires l’accompagnant ont « influé sur le comportement des auteurs et des victimes de ces abus ». Comment cela ? Interpol cite la fermeture des écoles, l’accroissement du temps passé en ligne par les enfants, l’accès limité aux structures d’aide à la population, aux services de garde des enfants et l’éloignement du personnel enseignant. Autre fait remarquable relevé par Interpol et qui n’est pas des moindres : L’accroissement des discussions sur les forums consacrés aux abus et à l’exploitation sexuels des enfants sur le Dark net.
Le rapport note la hausse des diffusions en direct, payantes, de contenus mettant en scène l’exploitation sexuelle d’enfants mais aussi une hausse de la demande. Le fait d’être confinés avec les « exploiteurs » combiné aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire ont aggravé davantage la situation selon l’organisation.