Eau et énergie. AEWEN veut créer un réseau Afrique/Europe
A travers sa mission de 3 jours au Maroc, le consortium européen Africa Europe Water & Energy Network (AEWEN) est à la recherche d’opportunités de partenariat avec les acteurs marocains dans les domaines de l'eau et l'énergie.
Mounia Kabiri Kettani
Après le Maroc, AEWEN cible le Sénégal et la Tunisie.
« L’objectif du projet AEWEN est la création d’un réseau entre l’Afrique et l’Europe dans le secteur de l’eau et de l’énergie », déclare Catherine Delahaye, Project Development auprès de Technology Wallonia Energy Environment and sustainable Development (TWEED) à l’occasion du lancement de la première mission de visite et de rencontres d’affaires entre plusieurs entreprises européennes et marocaines dans le cadre du programme « COSME- Clusters go international ».
Soutenue par l’Union européenne, cette opération vise à intensifier la collaboration internationale et intersectorielle entre les clusters et les réseaux d’entreprises. Il a également pour objectif de promouvoir la compétitivité des PME au niveau mondial.
Catherine Delahaye explique que le consortium AEWEN a été créé en 2021 par quatre clusters spécialisés dans l’énergie et l’eau à savoir Tenerrdis, TWEED, Environment Park et The Catalan Water Partnership (CWP). Elle ajoute aussi que le programme s’étalant sur une durée de deux ans et demi, cible dans la phase de démarrage trois pays africains notamment le Maroc, le Sénégal et la Tunisie. «Ces pays ont été choisis en fonction de leur envie de transition verte », précise-t-elle avant de noter que « l’ambition est de s’étendre par la suite vers l’ensemble du continent africain et de rendre le projet pérenne ».
LIRE AUSSI
De son côté, Moufid Abderrazik, directeur de mission chez Officium, souligne que ce consortium a pour finalité de nouer des relations entre les hommes d’affaires européens issus de différents pays comme le Portugal, l’Italie, la Suède, la France, l’Espagne, la Belgique...avec leur homologues marocains afin d’initier des transferts de technologie et de savoir-faire dans les secteurs de l’eau et de l’énergie. Il s’agit aussi de créer des synergies positives pour trouver des solutions durables face à la problématique de la sécheresse.