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Sommet USA-Afrique : 55 milliards de dollars américains pour le jeune continent
Les Etats-Unis vont dépenser 55 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années, a annoncé, lundi 12 décembre, le conseiller à la sécurité nationale auprès du président américain, Jake Sullivan. Cette annonce intervenait à la veille du Sommet des dirigeants USA-Afrique qui débute aujourd’hui.
Le Président américain Joe Biden
Les 55 milliards de dollars annoncés à destination de l’Afrique seront engagée dans "un large éventail de secteurs pour relever les principaux défis de notre époque", a précisé Jake Sullivan. De quoi donner beaucoup d’espoir aux participants africains au Sommet des dirigeants USA-Afrique. Contrairement à d’autres évènements similaires dans la forme, celui de Washington privilégie le concret.
Les craintes des participants africains semblent avoir été entendus. Déjà la veille du début des travaux du Sommet, le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, avait mis en garde contre l'arrêt des investissements privés dans les pays à revenu intermédiaire et faible, en particulier en Afrique.
Adeyemo a déploré que d'énormes capitaux privés parmi les pays riches du monde restent inexploitées.
Sommet de l’espoir
La capitale fédérale américaine Washington accueille du 13 au 15 décembre le Sommet des dirigeants États Unis-Afrique, avec au programme plusieurs rencontres et sessions thématiques portant sur un large éventail de questions.
Ce sommet réunit les représentants d'une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l'administration américaine et de la Commission de l'Union Africaine.
Selon le département d'Etat américain, cette rencontre s’appuiera sur des valeurs communes pour mieux favoriser une nouvelle dynamique économique, renforcer l’engagement des Etats-Unis et de l’Afrique en faveur de la démocratie et des droits humains, atténuer l’impact de COVID-19 et des futures pandémies, travailler en collaboration pour renforcer la santé régionale et mondiale, promouvoir la sécurité alimentaire, faire progresser la paix et la sécurité et répondre à la crise climatique.
"Le sommet entend réunir les gouvernements africains, la société civile, les communautés de la diaspora partout aux Etats-Unis et le secteur privé, sur la voie d’une vision commune pour l’avenir des relations américano-africaines," souligne le département US.
Cette rencontre vise à souligner l'engagement des Etats-Unis envers le continent africain et à approfondir le partenariat entre les deux parties, a indiqué le Directeur principal du Conseil national de sécurité pour les affaires africaines, Judd Devermont.
"Le sommet est une démonstration de notre engagement renouvelé envers le continent africain," a-t-il ajouté.
Les participants au Sommet discuteront de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par les répercussions de la guerre en Ukraine, la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement.
Les craintes des participants africains semblent avoir été entendus. Déjà la veille du début des travaux du Sommet, le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, avait mis en garde contre l'arrêt des investissements privés dans les pays à revenu intermédiaire et faible, en particulier en Afrique.
Adeyemo a déploré que d'énormes capitaux privés parmi les pays riches du monde restent inexploitées.
Par exemple, le commerce entre les Etats-Unis et l'Afrique subsaharienne s'élevait à 44,9 milliards de dollars l'an dernier, soit une augmentation de 22% par rapport à 2019. Mais les investissements directs étrangers dans la région ont chuté de 5,3% pour atteindre 30,31 milliards de dollars en 2021."Il existe un décalage évident entre la grande quantité de capitaux disponibles du secteur privé et le besoin urgent de financer d'importants projets d'infrastructures en Afrique et ailleurs," a souligné le responsable américain.
Sommet de l’espoir
La capitale fédérale américaine Washington accueille du 13 au 15 décembre le Sommet des dirigeants États Unis-Afrique, avec au programme plusieurs rencontres et sessions thématiques portant sur un large éventail de questions.
Ce sommet réunit les représentants d'une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l'administration américaine et de la Commission de l'Union Africaine.
Selon le département d'Etat américain, cette rencontre s’appuiera sur des valeurs communes pour mieux favoriser une nouvelle dynamique économique, renforcer l’engagement des Etats-Unis et de l’Afrique en faveur de la démocratie et des droits humains, atténuer l’impact de COVID-19 et des futures pandémies, travailler en collaboration pour renforcer la santé régionale et mondiale, promouvoir la sécurité alimentaire, faire progresser la paix et la sécurité et répondre à la crise climatique.
"Le sommet entend réunir les gouvernements africains, la société civile, les communautés de la diaspora partout aux Etats-Unis et le secteur privé, sur la voie d’une vision commune pour l’avenir des relations américano-africaines," souligne le département US.
Cette rencontre vise à souligner l'engagement des Etats-Unis envers le continent africain et à approfondir le partenariat entre les deux parties, a indiqué le Directeur principal du Conseil national de sécurité pour les affaires africaines, Judd Devermont.
"Le sommet est une démonstration de notre engagement renouvelé envers le continent africain," a-t-il ajouté.
Les participants au Sommet discuteront de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par les répercussions de la guerre en Ukraine, la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement.
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