Ce que la Nation nous commande
Ce que le Maroc a vécu dépasse de loin, de très loin, la liesse populaire liée à une performance sportive, aussi historique soit-elle. Nous avons vu de manière spontanée, l’expression d’une Nation dans ses valeurs, ses fondamentaux, le poids de son histoire millénaire, celle d’un État vieux de 25 siècles.
La réception Royale a constitué un point d’orgue. En dehors de tout protocole, le Roi Mohammed VI, le Prince Héritier Moulay El Hassan et le Prince Moulay Rachid souriaient, riaient, recevaient avec plaisir les accolades de ces fils du peuple et de leurs mères, heureuses, au-delà de l’entendement, de ce moment.
Des phrases comme « le Roi incarnation de la Nation » , qui est un concept constitutionnel au demeurant ; « la symbiose entre la monarchie et le peuple », prouvée lors d’épopées historiques majeures, mais qui est là, symbolisée de la manière la plus festive qui soit, ces phrases ont pris tout leur sens dans ces journées mémorables.
Mais il faut se mettre au-delà de l’affect et mesurer objectivement ce que la Nation marocaine a exprimé de manière unanime. La fierté nationale est la première valeur mise en exergue.
Enfin les Marocains étaient par millions dans les rues, dans une autodiscipline rarissime dans le monde. Ils l’ont fait non pas par peur des forces de l’ordre, mais parce que la bienséance à la marocaine interdit qu’on gâche la fête, qui est un véritable moment de partage.
Cette expression de la Nation impose des devoirs à nous tous, quelque soit notre position sociale. Les plus démunis n’étaient pas les derniers pour crier leur attachement. Le droit à la critique est garanti, mais pas quand la personnalisation des débats et le dénigrement font oublier jusqu’à l’existence même d’une nation charriant une histoire millénaire.
Tout Marocain doit élever son niveau d’exigence envers lui-même, l’environnement et les institutions, dans le respect de notre histoire.
Nous le devons à la Nation.
La réception Royale a constitué un point d’orgue. En dehors de tout protocole, le Roi Mohammed VI, le Prince Héritier Moulay El Hassan et le Prince Moulay Rachid souriaient, riaient, recevaient avec plaisir les accolades de ces fils du peuple et de leurs mères, heureuses, au-delà de l’entendement, de ce moment.
Des phrases comme « le Roi incarnation de la Nation » , qui est un concept constitutionnel au demeurant ; « la symbiose entre la monarchie et le peuple », prouvée lors d’épopées historiques majeures, mais qui est là, symbolisée de la manière la plus festive qui soit, ces phrases ont pris tout leur sens dans ces journées mémorables.
Mais il faut se mettre au-delà de l’affect et mesurer objectivement ce que la Nation marocaine a exprimé de manière unanime. La fierté nationale est la première valeur mise en exergue.
La seconde valeur, très clairement exprimée, c’est la confiance dans le potentiel de la Nation, et l’ambition ardente, le désir de la voir réaliser dans d’autres domaines ce que les footballeurs ont réussi, démentant les pronostics.Il n’y a jamais eu autant de drapeaux brandis par des citoyens de tous âges, sur l’ensemble du territoire. Une fierté en rien agressive, une fierté de ce qu’on est, indépendamment des autres, de tous les autres.
Enfin les Marocains étaient par millions dans les rues, dans une autodiscipline rarissime dans le monde. Ils l’ont fait non pas par peur des forces de l’ordre, mais parce que la bienséance à la marocaine interdit qu’on gâche la fête, qui est un véritable moment de partage.
Cette expression de la Nation impose des devoirs à nous tous, quelque soit notre position sociale. Les plus démunis n’étaient pas les derniers pour crier leur attachement. Le droit à la critique est garanti, mais pas quand la personnalisation des débats et le dénigrement font oublier jusqu’à l’existence même d’une nation charriant une histoire millénaire.
Tout Marocain doit élever son niveau d’exigence envers lui-même, l’environnement et les institutions, dans le respect de notre histoire.
Nous le devons à la Nation.