Ainsi va le Monde
Maroc. L'obsession du parlement européen en chiffres
Des indicateurs officiels chiffrés, recueillis des statistiques officielles du parlement européen, montrent que le Maroc obsède certains parlementaires européens plus que leurs propres pays et région. Trop visible pour être démentie, cette obsession est pour le moins intrigante.

Siège du parlement européen à Strasbourg
Ce sont les statistiques officielles du parlement européen qui le montrent. Depuis le début de la neuvième législature, entamée en juin 2019 et qui va prendre fin en juin 2024, le Maroc a fait l’objet de pas moins de 112 questions parlementaires au sein de cette institution.
Le Royaume a fait également l’objet de 18 tentatives d’amendements pour la seule année 2022. S’y ajoutent quatre tentatives de Résolutions durant la même année.
Pour avoir une idée sur le genre de résolution, controversée, dont la plupart ne passent pas, il faut se rappeler celle adoptée le juin 2021, sans qu’elle requière la majorité escomptée, après les évènements survenus à Sebta liés à un mouvement de migration irrégulière massif et soudain vers l’Espagne. Sauf que le développement concernant ce dossier a montré aux votants qu’il ne fallait pas aller vite en besogne, le Maroc et l’Espagne ayant pu régler leurs différends sur la base du dialogue.
Au vu de tous ces indicateurs chiffrés, comment ne pas conclure à un acharnement, qui ne dit pas son nom, de la part de certains parlementaires européens contre le Maroc ?
Divers observateurs s’accordent à relever le caractère mal intentionné de certains cercles politiques européens, minoritaires, qui font de l’hostilité à l’encontre du Royaume l’essentiel de leur activisme que des analystes au fait des subtilités géostratégiques qualifient de «déplacé», voire «intéressés», et «parfaitement inutile».
Inutile, expliquent-il, parque ce que le Maroc s’ouvre aujourd’hui envers tous ses partenaires en étant totalement décomplexé et en insistant sur le dialogue institutionnalisé et la transparence.
Le Royaume a fait également l’objet de 18 tentatives d’amendements pour la seule année 2022. S’y ajoutent quatre tentatives de Résolutions durant la même année.
Pour avoir une idée sur le genre de résolution, controversée, dont la plupart ne passent pas, il faut se rappeler celle adoptée le juin 2021, sans qu’elle requière la majorité escomptée, après les évènements survenus à Sebta liés à un mouvement de migration irrégulière massif et soudain vers l’Espagne. Sauf que le développement concernant ce dossier a montré aux votants qu’il ne fallait pas aller vite en besogne, le Maroc et l’Espagne ayant pu régler leurs différends sur la base du dialogue.
La fixation de certains parlementaires européens les a aussi conduits, l’année dernière, à proposer au Prix Sakharov certains noms dont le choix visait clairement le Maroc. Or ce Prix annuel consacrant «la liberté de l'esprit» a été institué, en 1988, par le Parlement européen pour rendre hommage à des personnes ou des organisations «en lutte contre l'oppression, l'intolérance et l'injustice». Les sages, majoritaires, ont choisi, à raison, le peuple ukrainien pour cette consécration. Le décalage entre les nominés était révélateur de l’énorme décalage minant le parlement européen. Dans les mêmes conditions, 3 autres résolutions concernant le Maroc et la liberté de la presse n’ont pas abouti l’année dernière.D’ailleurs, le parlement arabe a vilipendé son homologue européen à travers une réplique publiée le 26 juin. Les parlementaire arabes y dénoncent notamment «l’ingérence du Parlement européen et son insistance à s'impliquer dans une crise bilatérale entre le Royaume du Maroc et le Royaume d'Espagne».
Au vu de tous ces indicateurs chiffrés, comment ne pas conclure à un acharnement, qui ne dit pas son nom, de la part de certains parlementaires européens contre le Maroc ?
Divers observateurs s’accordent à relever le caractère mal intentionné de certains cercles politiques européens, minoritaires, qui font de l’hostilité à l’encontre du Royaume l’essentiel de leur activisme que des analystes au fait des subtilités géostratégiques qualifient de «déplacé», voire «intéressés», et «parfaitement inutile».
Inutile, expliquent-il, parque ce que le Maroc s’ouvre aujourd’hui envers tous ses partenaires en étant totalement décomplexé et en insistant sur le dialogue institutionnalisé et la transparence.