Le directeur de La Razón dénonce «certaines attitudes» arrogantes, racistes et néo-colonialistes européennes à l’encontre du Maroc
Francisco Marhuenda exprime son exaspération face à «certaines attitudes» européennes à l’encontre du Maroc qu’il qualifie de «voisin et allié» . Professeur de droit public et d’histoire des institutions, le directeur de La Razón rappelle aux Européens des vérités historiques qui fâchent dans son éditorial paru hier, vendredi 3 février, et leur lance : «Nous devons nous entendre avec le Maroc, élément clé de la stabilité au Maghreb».

Francisco Marhuenda, directeur de La Razón
«Certaines attitudes envers le Maroc m’ont toujours paru racistes et néocolonialistes, c’est la seule explication». C’est par ce sentiment personnel que Francisco Marhuenda ouvre son éditorial. Le directeur du quotidien espagnol La Razón ajoute pour bien marquer son exaspération : «cette supériorité que nous, Européens, montrons aux pays qui étaient nos colonies, en l’occurrence un protectorat, est très irritante, tout comme une insulte à l’intelligence».
S’adressant à ses concitoyens et aux Français, l’éditorialiste leur rappelle que l’intervention dans les affaires intérieures du Maroc est une entorse au droit. Le professeur de renom de droit public et d’histoire des institutions qu’est Dr. Francisco Marhuenda rappelle, en les qualifiant d’inacceptables, l’expansionnisme et les guerres de conquête passés des Européens, qui restent une constante à l’époque moderne. Il donne comme preuve irréfutable l’invasion russe de l’Ukraine.
Après avoir relier le passé au présent, l’éditorialiste critique l’arrogance qu’il relève dans les relations avec le Maroc qu’il désigne comme «voisin et allié». «C’est un grand pays dans tous les sens et même si je ne connais pas tous les Marocains, pour reprendre la célèbre phrase de Churchill, ceux que j’ai eu l’occasion de connaitre m’ont toujours fait une excellente impression. La même chose m’est arrivée lorsque j’ai connu ce pays, mais moins que je ne l’aurais souhaité», confie Marhuenda.
L’analyste poursuit en faisant remarquer à ses lecteurs que les profondes transformations sociale, économique et politique conduites par le Roi Mohamed VI, et auparavant par son père, ne sont pas suffisamment appréciées. «Hassan II était un grand chef d’État, qui a freiné l’islamisme radical et a subi plusieurs tentatives d’assassinat et de coups d’État», souligne-t-il.
Refusant de placer les critiques dont fait l’objet le Maroc dans le registre des «commentaires désobligeants» dont sont habitués ses concitoyens à l’encontre de leur propre monarchie, Francisco Marhuenda interpelle ainsi les Européens : «Bien sûr, nous remettons en cause leur démocratie, parce que nous estimons qu’elle est inférieure à la nôtre». Il explique que l’arrogance européenne leur fait oublier qu’ils avaient vécu durant des siècles sous des systèmes absolutistes, qu’ils avaient provoqué deux guerres mondiales et que les conflits religieux, les guerres et les invasions étaient monnaie courante dans leur continent pendant deux millénaires.
«Nous sommes maintenant arrogants, riches, puissants et démocrates. C’est pourquoi nous donnons des leçons à tous», tranche-t-il. Et de conclure : «Nous devons nous entendre avec le Maroc et augmenter toutes sortes d’échanges, ne serait-ce que par égoïsme. Dans mon cas, je pense que nous devons le faire par conviction, loyauté et affection envers un pays qui est ami et allié. C’est un élément clé de la stabilité au Maghreb.»
S’adressant à ses concitoyens et aux Français, l’éditorialiste leur rappelle que l’intervention dans les affaires intérieures du Maroc est une entorse au droit. Le professeur de renom de droit public et d’histoire des institutions qu’est Dr. Francisco Marhuenda rappelle, en les qualifiant d’inacceptables, l’expansionnisme et les guerres de conquête passés des Européens, qui restent une constante à l’époque moderne. Il donne comme preuve irréfutable l’invasion russe de l’Ukraine.
Après avoir relier le passé au présent, l’éditorialiste critique l’arrogance qu’il relève dans les relations avec le Maroc qu’il désigne comme «voisin et allié». «C’est un grand pays dans tous les sens et même si je ne connais pas tous les Marocains, pour reprendre la célèbre phrase de Churchill, ceux que j’ai eu l’occasion de connaitre m’ont toujours fait une excellente impression. La même chose m’est arrivée lorsque j’ai connu ce pays, mais moins que je ne l’aurais souhaité», confie Marhuenda.
L’analyste poursuit en faisant remarquer à ses lecteurs que les profondes transformations sociale, économique et politique conduites par le Roi Mohamed VI, et auparavant par son père, ne sont pas suffisamment appréciées. «Hassan II était un grand chef d’État, qui a freiné l’islamisme radical et a subi plusieurs tentatives d’assassinat et de coups d’État», souligne-t-il.
Refusant de placer les critiques dont fait l’objet le Maroc dans le registre des «commentaires désobligeants» dont sont habitués ses concitoyens à l’encontre de leur propre monarchie, Francisco Marhuenda interpelle ainsi les Européens : «Bien sûr, nous remettons en cause leur démocratie, parce que nous estimons qu’elle est inférieure à la nôtre». Il explique que l’arrogance européenne leur fait oublier qu’ils avaient vécu durant des siècles sous des systèmes absolutistes, qu’ils avaient provoqué deux guerres mondiales et que les conflits religieux, les guerres et les invasions étaient monnaie courante dans leur continent pendant deux millénaires.
«Nous sommes maintenant arrogants, riches, puissants et démocrates. C’est pourquoi nous donnons des leçons à tous», tranche-t-il. Et de conclure : «Nous devons nous entendre avec le Maroc et augmenter toutes sortes d’échanges, ne serait-ce que par égoïsme. Dans mon cas, je pense que nous devons le faire par conviction, loyauté et affection envers un pays qui est ami et allié. C’est un élément clé de la stabilité au Maghreb.»