Condamné pour viol à Paris, Saad Lamjarred fait appel
Jugé la semaine dernière devant les assises de Paris pour viol aggravé, Saad Lamjarred a fait appel de sa condamnation à six ans de prison, a appris mardi l’AFP auprès de ses avocats et d'une source judiciaire.
Kawtar Firdaous
Accusé à 6 ans de prison à Paris, Saad Lamjarred nie tout viol à son procès et fait appel.
« Compte tenu de ses protestations d'innocence, Saad Lamjarred a fait appel ce jour » (mardi), ont indiqué à l'AFP ses avocats Mes Thierry Herzog et Jean-Marc Fedida.
Dans son verdict rendu vendredi, la cour d’assises de Paris s’était dit « convaincue » du viol, « décrit de manière constante et précise » par la partie civile, Laura P., depuis sa plainte.
Elle avait raconté à la cour comment Saad Lamjarred, rencontré en boîte de nuit en octobre 2016, l’avait violée et frappée dans sa chambre d’hôtel.
Jugé depuis le 20 février aux assises à Paris pour des faits qui remontent au 26 octobre 2016, Saad Lamjarred a été condamné, vendredi 24 février, à une peine de 6 années. Il a été acquitté toutefois en ce qui concerne les violences volontaires.
La cour ayant décerné un mandat de dépôt, Saad Lamjarred, qui comparaissait libre, a été incarcéré. « Le mandat de dépôt décerné à son endroit n'était pas d'avantage justifié puisqu'il a toujours respecté son contrôle judiciaire », ont indiqué les avocats de la star âgée de 37 ans.
Au Maroc, la condamnation du chanteur a profondément divisé les internautes sur les réseaux sociaux.
Ses fans et amis artistes crient à « l’injustice », soutiennent que Saad est « innocent » et que Laura P. « l’a cherché ». D’autres veulent qu’on lui pardonne son acte alors que d’autres complotistes, accusent selon eux, « la France raciste », sur fond de crise diplomatique entre Paris et Rabat.
Pour leur part, des militantes féministes dénoncent une « normalisation des violences faites aux femmes ». Certains internautes vont plus loin et proposent même de criminaliser « l’apologie du viol » à l’image de « l’apologie du terrorisme ».
Saad Lamjarred qui sera rejugé devant une cour d'assises, a également été renvoyé devant la cour d'assises du Var (sud) pour des accusations de viol très similaires, à Saint-Tropez en 2018.
(Avec AFP)
Dans son verdict rendu vendredi, la cour d’assises de Paris s’était dit « convaincue » du viol, « décrit de manière constante et précise » par la partie civile, Laura P., depuis sa plainte.
Elle avait raconté à la cour comment Saad Lamjarred, rencontré en boîte de nuit en octobre 2016, l’avait violée et frappée dans sa chambre d’hôtel.
Jugé depuis le 20 février aux assises à Paris pour des faits qui remontent au 26 octobre 2016, Saad Lamjarred a été condamné, vendredi 24 février, à une peine de 6 années. Il a été acquitté toutefois en ce qui concerne les violences volontaires.
La cour ayant décerné un mandat de dépôt, Saad Lamjarred, qui comparaissait libre, a été incarcéré. « Le mandat de dépôt décerné à son endroit n'était pas d'avantage justifié puisqu'il a toujours respecté son contrôle judiciaire », ont indiqué les avocats de la star âgée de 37 ans.
Au Maroc, la condamnation du chanteur a profondément divisé les internautes sur les réseaux sociaux.
Ses fans et amis artistes crient à « l’injustice », soutiennent que Saad est « innocent » et que Laura P. « l’a cherché ». D’autres veulent qu’on lui pardonne son acte alors que d’autres complotistes, accusent selon eux, « la France raciste », sur fond de crise diplomatique entre Paris et Rabat.
Pour leur part, des militantes féministes dénoncent une « normalisation des violences faites aux femmes ». Certains internautes vont plus loin et proposent même de criminaliser « l’apologie du viol » à l’image de « l’apologie du terrorisme ».
Saad Lamjarred qui sera rejugé devant une cour d'assises, a également été renvoyé devant la cour d'assises du Var (sud) pour des accusations de viol très similaires, à Saint-Tropez en 2018.
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