Afrique du Sud : Les coupures de courant freinent l’économie
Au quatrième trimestre 2022, l’économie sud-africaine a reculé de 1,3%.
Lilia Habboul
Ce résultat est bien pire que celui prévu par les économistes à savoir un recul de 0,4%, indique l’Agence des statistiques «Statistics SA».
Ils attribuent cette mauvaise performance de l’économie nationale à plusieurs facteurs, notamment aux niveaux record de coupures de courant qui continuent de faire des ravages.
«Ces perturbations paralysantes nuisent à la production et aux ventes dans toutes les industries tout en faisant grimper les coûts de production dans tous les domaines », selon des économistes du groupe Nedbank, arguant que les hausses agressives des taux d’intérêt ont également durement affecté l’économie.
Il s’agit également de la plus forte contraction depuis le troisième trimestre 2021.
Par secteur d’activité, ceux de la finance, de l’immobilier et des services aux entreprises ont chuté de 2,3 %, coûtant ainsi 0,6 point de pourcentage à la croissance du PIB.
En outre, l’agriculture s’est contractée de 3,3 % en raison de chiffres de production plus faibles pour les grandes cultures et les produits horticoles.
L’industrie du commerce, de la restauration et de l’hébergement a, pour sa part, baissé de 2,1 %, rapporte l’agence ecofin.
Pour ce qui est de la production minière, elle a également diminué, en raison d’une baisse de la production de diamants, de minerai de fer et de métaux du groupe du platine.
Ils attribuent cette mauvaise performance de l’économie nationale à plusieurs facteurs, notamment aux niveaux record de coupures de courant qui continuent de faire des ravages.
«Ces perturbations paralysantes nuisent à la production et aux ventes dans toutes les industries tout en faisant grimper les coûts de production dans tous les domaines », selon des économistes du groupe Nedbank, arguant que les hausses agressives des taux d’intérêt ont également durement affecté l’économie.
Il s’agit également de la plus forte contraction depuis le troisième trimestre 2021.
Par secteur d’activité, ceux de la finance, de l’immobilier et des services aux entreprises ont chuté de 2,3 %, coûtant ainsi 0,6 point de pourcentage à la croissance du PIB.
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Pour ce qui est de la production minière, elle a également diminué, en raison d’une baisse de la production de diamants, de minerai de fer et de métaux du groupe du platine.