Cameroun : La croissance soutenue par la production non pétrolière
Le Cameroun va bénéficier de 73 millions de dollars du Fonds monétaire international.
Lilia Habboul
Objectif : Le renforcement de la résilience de l’économie.
Selon le Fonds, après une croissance de l’économie camerounaise estimée à 3,4% en 2022, soutenue par la hausse des prix du pétrole et de la production non pétrolière, celle-ci devrait être de 4,3% cette année 2023, et atteindre une moyenne de 4,5 % à moyen terme.
L'inflation globale, quant à elle, estimée à 6% à la fin de 2022, devrait baisser à 5,7% en 2023 avant de baisser progressivement jusqu’à 2% en 2027.
«Le déficit budgétaire global s'est amélioré, passant de 3 % du PIB en 2021 à environ 1,8 % en 2022, grâce à l'augmentation des recettes pétrolières, tandis que le déficit primaire non pétrolier s'est détérioré, passant de 3,9 % du PIB en 2021 à 4,5 % en 2022, principalement en raison de l'augmentation des subventions aux carburants », précise l’institution citée par investir au cameroun.
Cependant, même si la croissance de l’économie du pays d’Afrique centrale devrait se consolider au cours des cinq années à venir, tandis que l’inflation sera à la baisse, les perspectives du FMI restent soumises à plusieurs risques liés, entre autres, à un environnement mondial incertain.
Selon le Fonds, après une croissance de l’économie camerounaise estimée à 3,4% en 2022, soutenue par la hausse des prix du pétrole et de la production non pétrolière, celle-ci devrait être de 4,3% cette année 2023, et atteindre une moyenne de 4,5 % à moyen terme.
L'inflation globale, quant à elle, estimée à 6% à la fin de 2022, devrait baisser à 5,7% en 2023 avant de baisser progressivement jusqu’à 2% en 2027.
«Le déficit budgétaire global s'est amélioré, passant de 3 % du PIB en 2021 à environ 1,8 % en 2022, grâce à l'augmentation des recettes pétrolières, tandis que le déficit primaire non pétrolier s'est détérioré, passant de 3,9 % du PIB en 2021 à 4,5 % en 2022, principalement en raison de l'augmentation des subventions aux carburants », précise l’institution citée par investir au cameroun.
Cependant, même si la croissance de l’économie du pays d’Afrique centrale devrait se consolider au cours des cinq années à venir, tandis que l’inflation sera à la baisse, les perspectives du FMI restent soumises à plusieurs risques liés, entre autres, à un environnement mondial incertain.
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