Attaques ennemies et tirs amis. Mais pourquoi Bourita et Lakjaa?

Presque simultanément, nous avons eu droit à deux attaques en règle contre la position internationale du Maroc. La première essaie de torpiller les succès du Maroc sur le plan du football international et l’autre veut détruire ses succès diplomatiques.

Comme il faut personnaliser les choses, parce que cela a plus d’impact sur les esprits, on a choisi Nacer Bourita, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Marocains résidant à l’étranger pour l’aspect diplomatique et Fouzi Lakjaa, le Président de la Fédération royale marocaine de football pour le côté football.

En fait, nous sommes toujours dans la diplomatie étant donné que ce que fait la FRMF au niveau international peut être assimilé à des actions diplomatiques.

Pourquoi donc ces attaques? C’est ça le sujet. Une investigation s’impose pour comprendre ce qui se passe.

Question, les succès du Maroc dérangent qui au juste? Si nous suivons ce qui se passe chez les voisins algériens, nous savons qu’ils nous reprochent toujours et depuis longtemps deux choses: d’abord, les progrès réalisés par le Maroc dans le dossier des provinces du Sud et ensuite les succès sportifs à l’échelle internationale et notamment le triomphe à la Coupe du Monde du Qatar. Le pouvoir algérien considère que tout ce qui est succès marocain est forcément une attaque contre l’Algérie.

N. Bourita est coupable.

Si plusieurs pays ouvrent des consulats à Laayon ou Dakhla c’est un coup contre elle. Si l’équipe nationale du Maroc remporte des matchs c’est certainement qu’il y a complot contre son équipe nationale.

F. Lakjaa est coupable.

C’est cela l’ambiance à Alger. En ouvrant l’oeil le matin, on est devant le grand écran Maroc. Tout ce qu’on fera toute la journée sera fait en fonction de ce que fera le Maroc.

Venant de l’Algérie, cela n’étonne personne et pour tout dire, cela n’offusque personne non plus. On a fini par comprendre que le régime algérien fait tout pour détourner l’attention du peuple. Pourquoi lui en vouloir? N’ayant pas pu moderniser le pays et offrir aux citoyens de meilleures conditions de vie, il leur sert l’histoire des ennemis extérieurs qui complotent contre leur pays et qui l’empêchent d’avancer. Donc le Maroc, mais pas seulement, ses amis aussi, Israël, la France (aussi mais ça change avec les circonstances), l’Espagne, le Sénégal, la Côte d’Ivoire.... On est donc d’accord, rien de spécial de ce côté.

Mais alors où est le problème?

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Voici le vrai problème: des Marocains s’attaquent aux mêmes personnalités attaquées par l’Algérie. ça doit piquera quand même, non?

UN. Des supporters d’un club de foot marocain qui s’attaquent à Fouzi Lakjaa, alors qu’ils l’avaient adulé lors du Mondial. Une curiosité quand même, on a pu déterminer que les attaques viennent aussi de pays divers en Europe, en Asie ou en Afrique. On ne savait pas que cette équipe avait autant de supporters de nationalités différentes. La manipulation est évidente.

Deux. Une personne s’est attaquée à Nacer Bourita, le chef de diplomatie, pour lui reprocher de laisser tomber les Palestiniens et de trop pencher vers les Israéliens. Cette personne qui est le chef du parti islamiste Justice et développement doit sans aucun doute savoir que la diplomatie marocaine est du domaine réservé du chef de l’Etat, le Roi Mohammed VI.

Elle sait aussi que c’est justement sur cette question que la junte militaire algérienne s’en prend au Maroc pour ternir son image auprès des Marocains, des Arabes et des Musulmans. Cela n’a pas marché parce que ce chef de parti qui ne garde que quelques lambeaux au parlement, a simplement voulu revenir un peu et dire aux Marocains qui l’ont oublié qu’il vivait encore.

Maladroit qu’il est et qu’il a toujours été, il gagné le gros lot, il s’est fait taper sur les doigts. Et c’est venu du Cabinet Royal. Une grosse tape qui a créé la panique. Le chef du parti, qui a enfin compris qu’il était allé trop loin, a immédiatement ordonné à ses militants de ne pas répondre au communiqué du cabinet royal.

Voilà où nous en sommes. Néanmoins, ce n’est pas aujourd’hui seulement que le Maroc subit des attaques. Il vit avec depuis les années soixante et il a su à chaque fois dépasser les obstacles, sans grosse difficulté. Et ce n’est pas aujourd’hui, qu’il est devenu plus fort, qu’on va l’atteindre.

Donc, keep calm and drink milk!