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Soft power: Le Maroc, pays le plus influent au Maghreb
Le Maroc est le pays le plus influent du Maghreb selon le dernier classement du « Global Soft Power Index 2023 », élaboré par le cabinet britannique de Conseil en évaluation de marque, Brand Finance.
Hayat Kamal Idrissi
Notre patrimoine, notre force
Notre patrimoine, notre force
Le Maroc prend la tête du peloton en tant que pays maghrébin le plus influent. La dernière liste du « Global Soft Power Index 2023 » place le Royaume en première position et explique ce choix par son importante influence culturelle. « Le Maroc détient une place très avancée parmi les pays influents sur le plan du patrimoine culturel », explique-t-on du côté du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Se hissant à la première place au niveau du Maghreb et la 36e position sur le plan international, « le Maroc marque une avancée significative de 16 points en comparaison avec l’année dernière », commente le Ministère.
C’est quoi le Global Soft Power Index ?
Le Global Soft Power Index est un classement réalisé par le cabinet de conseil et d’évaluation des marques britannique Brand Finance. Il se base sur des enquêtes de terrain, des entretiens avec des experts et un sondage auprès d’un échantillon de plus de 100.000 répondants dans 100 marchés à travers le monde.
Ainsi le document résultant de ce travail de terrain classe les nations les plus influentes du monde en se basant uniquement sur le soft power.
Convaincre en douceur
Le soft power ou « la méthode douce » en français est la capacité d’un Etat à influencer et persuader sur la scène internationale sans utiliser la menace ou aucun autre moyen coercitif. Ce pouvoir d’influence peut être dirigé vers différents acteurs de la scène internationale : Un pays adverse, un pays allié mais aussi des ONG ou les firmes transnationales...
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L’analyste des relations internationales américain, Joseph Nye est le père de ce concept. Il l’a créé au début des années 1990 et a utilisé pour la première fois l’expression « soft power » dans son ouvrage « Bound to Lead ».
En termes clairs, les principaux axes d’action de ce pouvoir doux sont multiples et très variés. Ils vont de la diplomatie aux alliances en passant par l’aide économique, l’attractivité de la culture et du patrimoine, la qualité de l’éducation, l’Histoire du pays ou encore la prestance du dirigeant.