Santé. Les infirmiers dénoncent l’injustice salariale
Après une période d’accalmie, les infirmiers et techniciens de santé montent au créneau encore une fois, pour dénoncer une certaine « injustice salariale ». Des mouvements de protestations sont prévus à partir du 13 avril. Et une grève nationale est annoncée pour le 11 mai prochain.
Mounia Kabiri Kettani
Les infirmiers mènent une grève nationale le 11 mai prochain.
Les infirmiers et techniciens de santé n’en peuvent plus. Le mouvement de protestation de ces professionnels s’étalera sur une durée de deux mois. Une série de sit-in, devant les directions régionales de la santé et de la protection sociale, est prévue à partir du jeudi 13 avril prochain. Le Syndicat indépendant des infirmiers (SII) déplore le mutisme du gouvernement et l’appelle à agir favorablement aux doléances qu’il juge légitimes. Ces professionnels de la santé exigent une révision à la hausse de leurs salaires à travers l’augmentation du barème de la prime de risque ainsi que celui de la prime pour l’encadrement des nouvelles recrues, d’autant plus que le ministère a procédé récemment à la révision des conditions de travail des médecins.
Ces revendications ne datent pas d’aujourd’hui. Cela fait des années que les infirmiers appellent à faire valoir leurs droits. « N’avons-nous pas le droit à une prime de risque professionnelle proportionnelle à l’énormité du danger auquel nous sommes exposés ? Un infirmier ou un technicien ne fait-il pas le travail de trois autres selon les déclarations officielles de votre gouvernement ? N’est-ce pas une charge supplémentaire ? Les infirmiers et TS de santé ne forment-ils pas des milliers d’étudiants, alors que la prime d’encadrement reste fixe ? Le chef du gouvernement n’est-il pas au courant que plusieurs pays font appel aux infirmiers et TS et leur paient le double ? N’êtes-vous pas en train de pousser des milliers à vous laisser et partir sous la contrainte dans d’autres pays ? », relève le Syndicat qui déplore l’absence de dialogue et de la volonté de résoudre la problématique des infirmiers et TS par le gouvernement ;
Le SII passe alors à la vitesse supérieure et annonce ainsi un programme de protestation qui démarre le jeudi 13 avril, avec une série de sit-in régionaux devant les directions régionales du ministère de la Santé. Une grève nationale est annoncée pour le 11 mai prochain avec un sit-in devant le parlement.
Le syndicat reste optimiste. Et espère que la voix des professionnels soit entendue avant la date de la grève.
Ces revendications ne datent pas d’aujourd’hui. Cela fait des années que les infirmiers appellent à faire valoir leurs droits. « N’avons-nous pas le droit à une prime de risque professionnelle proportionnelle à l’énormité du danger auquel nous sommes exposés ? Un infirmier ou un technicien ne fait-il pas le travail de trois autres selon les déclarations officielles de votre gouvernement ? N’est-ce pas une charge supplémentaire ? Les infirmiers et TS de santé ne forment-ils pas des milliers d’étudiants, alors que la prime d’encadrement reste fixe ? Le chef du gouvernement n’est-il pas au courant que plusieurs pays font appel aux infirmiers et TS et leur paient le double ? N’êtes-vous pas en train de pousser des milliers à vous laisser et partir sous la contrainte dans d’autres pays ? », relève le Syndicat qui déplore l’absence de dialogue et de la volonté de résoudre la problématique des infirmiers et TS par le gouvernement ;
Le SII passe alors à la vitesse supérieure et annonce ainsi un programme de protestation qui démarre le jeudi 13 avril, avec une série de sit-in régionaux devant les directions régionales du ministère de la Santé. Une grève nationale est annoncée pour le 11 mai prochain avec un sit-in devant le parlement.
Le syndicat reste optimiste. Et espère que la voix des professionnels soit entendue avant la date de la grève.
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