Sadiki: "Les mesures d'appui aux agriculteurs vont être intensifiées"
Sécheresse campagne agricole 2022-2023, stress hydrique, inflation, cultures gourmandes en eau...le ministre dresse un état des lieux et met l'accent sur les défis à relever pour redresser le secteur agricole.
Mounia Kabiri Kettani « La campagne agricole 2022-2023 est meilleures que l’année dernière », note le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki. «Nous avons 55,1 millions de quintaux de céréales pour une année très sèche précise t-il ajoutant que « les perspectives pour les agrumes, l’olivier...sont bonnes. Nous attendons une croissance positive contrairement à l’année dernière ».
Dans un contexte par la sécheresse, la crise géopolitique...Sadiki assure que diverses mesures ont été déployées pour soutenir le secteur agricole. «Ces mesures d’appui aux producteurs, aux éleveurs et aux chaines de valeur de manière globale vont être intensifiées dans le futur pour maintenir l’équilibre au niveau de l’agriculteur de manière à ce qu’il continue à approvisionner le marché national, et puisse réduire le prix de certains produits essentiels pour le consommateur qui subissent une augmentation suite à la flambée des coûts des intrants agricoles, surtout importés », détaille le ministre.
Sur la pénurie d’eau, Sadiki note que le déficit hydrique se creuse de plus en plus et le manque d’eau devient un sujet très sérieux. En effet, le temps de remplissage des barrages ne dépasse pas aujourd’hui les 33%. Mais, d’après le ministre, cela reste insuffisant. D’ailleurs, « l’irrigation a été arrêtée dans plusieurs régions, la priorité étant donné à l’eau potable », fait savoir le ministre qui ajoute que « l’idéal serait de valoriser la richesse eau au mètre cube, centrer l’effort sur les cultures essentielles qui approvisionnent le marché national d’abord et puis sur les cultures fourragères qui nous permettent de maintenir l’élevage ».
Pour les cultures gourmandes en eau, le ministre affirme qu’il y a un équilibre que le département veut maintenir en encourageant les cultures s’adaptent et utilisent moins d’eau.
Dans un contexte par la sécheresse, la crise géopolitique...Sadiki assure que diverses mesures ont été déployées pour soutenir le secteur agricole. «Ces mesures d’appui aux producteurs, aux éleveurs et aux chaines de valeur de manière globale vont être intensifiées dans le futur pour maintenir l’équilibre au niveau de l’agriculteur de manière à ce qu’il continue à approvisionner le marché national, et puisse réduire le prix de certains produits essentiels pour le consommateur qui subissent une augmentation suite à la flambée des coûts des intrants agricoles, surtout importés », détaille le ministre.
Sur la pénurie d’eau, Sadiki note que le déficit hydrique se creuse de plus en plus et le manque d’eau devient un sujet très sérieux. En effet, le temps de remplissage des barrages ne dépasse pas aujourd’hui les 33%. Mais, d’après le ministre, cela reste insuffisant. D’ailleurs, « l’irrigation a été arrêtée dans plusieurs régions, la priorité étant donné à l’eau potable », fait savoir le ministre qui ajoute que « l’idéal serait de valoriser la richesse eau au mètre cube, centrer l’effort sur les cultures essentielles qui approvisionnent le marché national d’abord et puis sur les cultures fourragères qui nous permettent de maintenir l’élevage ».
Pour les cultures gourmandes en eau, le ministre affirme qu’il y a un équilibre que le département veut maintenir en encourageant les cultures s’adaptent et utilisent moins d’eau.