Eno: La baronne du Hip Hop ghanéen
Un physique imposant, des titres féministes, de la créativité, Eno Barony est une bête de scène. Pas étonnant qu’elle ait pu se faire une place au sein d’une industrie assez machiste. Avec son style bien à elle, la chanteuse s’est taillé une part de lion(ne) sur le marché, mais a aussi éclipsé pas mal de monde dans la foulée. Une ascension qu’elle doit à sa persévérance.
Lorsqu’elle a débuté dans le métier en 2014, Eno ne partait pas gagnante. Loin de ressembler aux bimbos du showbiz, la rappeuse se faisait souvent critiquer en raison de son embonpoint. Convaincue d’avoir quelque chose à apporter à l’univers musical de son pays, elle s’est accrochée et a prouvé à ses détracteurs de quoi elle était capable.
Ayant figuré en 2021 parmi les 30 femmes les plus influentes de la musique, la jeune hip-hopeuse a continué à progresser remportant d’autres prix à la même période : « Rappeur de l’année » et « meilleur rappeur ». Interrogée à ce propos, Eno Barony a mis toutes ses distinctions sur le compte de son travail.
« J’ai bataillé dur pour en arriver là et j’ai bon espoir que la domination masculine dans ce milieu va s’estamper » a-t-elle confié à la presse. Avec un nouvel album dans les bacs, elle a réitéré son opinion par une phrase à sensation « Les tables ne tournent plus à présent, les gens malins changent juste de place ». Allusion à ses ambitions et à celles de ses complices...
