Inondations en RDC. Le bilan humain est lourd
Selon un dernier bilan, près de 400 personnes ont trouvé la mort dans les inondations et glissements de terrain causés par les pluies qui ont touché jeudi la région du Sud-Kivu. Une journée de deuil national a été décrétée par Kinshasa.
Lilia Habboul
Plusieurs villages ont été submergés, de nombreuses maisons emportées, des champs dévastés, quand des rivières sont sorties de leur lit sous l'effet de pluies diluviennes.
Selon Thomas Bakenga, administrateur du territoire de Kalehe, « on est maintenant à plus de 390 corps retrouvés. 142 à Bushushu, 132 à Nyamukubi et 120 viennent d'être retrouvés flottant sur le lac Kivu » au niveau de l'île d'Idjwi. «Depuis jeudi, on retrouve des corps à chaque minute et on les enterre », a-t-il ajouté.
A l'issue du conseil des ministres de vendredi, Kinshasa a annoncé l'envoi d'une « mission gouvernementale pour appuyer le gouvernement provincial dans la gestion de cette catastrophe». Il a décrété une journée de deuil national lundi.
Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a souligné samedi lors d'une visite au Burundi qu'il s'agissait « d'une nouvelle illustration d'une accélération du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour des pays qui ne sont pas en cause dans le réchauffement mondial de la planète ».
Cette catastrophe est survenue deux jours après des inondations qui ont fait au moins 131 morts et détruit des milliers de maisons au Rwanda voisin.
Selon Thomas Bakenga, administrateur du territoire de Kalehe, « on est maintenant à plus de 390 corps retrouvés. 142 à Bushushu, 132 à Nyamukubi et 120 viennent d'être retrouvés flottant sur le lac Kivu » au niveau de l'île d'Idjwi. «Depuis jeudi, on retrouve des corps à chaque minute et on les enterre », a-t-il ajouté.
A l'issue du conseil des ministres de vendredi, Kinshasa a annoncé l'envoi d'une « mission gouvernementale pour appuyer le gouvernement provincial dans la gestion de cette catastrophe». Il a décrété une journée de deuil national lundi.
Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a souligné samedi lors d'une visite au Burundi qu'il s'agissait « d'une nouvelle illustration d'une accélération du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour des pays qui ne sont pas en cause dans le réchauffement mondial de la planète ».
Cette catastrophe est survenue deux jours après des inondations qui ont fait au moins 131 morts et détruit des milliers de maisons au Rwanda voisin.
