Ainsi va le Maroc
Grosse boulette algérienne. Blinken aurait découpé la carte du Maroc

Voyons le titre d'abord. C'était le 7 mai. « Washington publie une carte du Maroc avec ses frontières légales : Sans le Sahara Occidental ! ». Le titre est détonnant, on va voir ce qu’on va voir. Evidemment comme ce n’est pas une mince affaire, on va fouiller dans le site du Département d’Etat américain pour voir cette carte qui « remet les les pendules à l’heure » comme adore crier le site.
Au passage, on enfonce le clou (dans la mousse): « cette publication bat en brèche le tristement célèbre Tweet de Donald Trump, à une semaine de son départ mouvementé de la Maison Blanche, reconnaissant la prétendue « marocanité du Sahara Occidental, en échange de la normalisation par le Maroc de ses relations avec l’entité sio...olniste » il veut dire sioniste on l’a compris. Parfois on est très pressé alors, la relecture on zappe. Mais remarquons surtout ce "tristement", qui dit tout sur l'effet de la décision de Washington sur les détenteurs du pouvoir à Alger. Ce n'était donc pas la joie dans un pays qui répète qu'il n'est pour rien dans l'affaire.
On est donc sur le site. Et hop! que ne voit-on pas sur la page Morocco du Département d’Anthony Blinken? Morocco map, la carte du Maroc, comme elle est sur la photo. Complète, pénétrant profondément le Sahara et transperçant les rêves de nos amis du site trop patriotique. Ce n’est pas sérieux! Tout de même, dans le pays de la liberté de la presse où le président offre des téléphones portables aux journalistes on pourrait au moins éviter de pondre des boulettes aussi grosses, ça se voir rapidement.
Mais bon, le site extrêmement patriotique travaille presque uniquement sur le Maroc. Les autres infos semblent n’exister que pour faire diversion. Si au moins ls articles étaient bien écrits, on aurait pu apprendre quelque chose.
Enfin, on reste entre frères, et les frères comme on sait, il leur arrive de se taper dessus. Des fois, il y a un sage et un violent impulsif. Le premier laisse faire parce qu’il sait que le deuxième n’a nulle part où aller.