Kamal Rahal : «On veut que le chef marocain soit valorisé »
Après quatre ans d'absence forcée, le salon International des professionnels de l'hôtellerie, de la restauration, de la pâtisserie, de la boulangerie et de l'alimentaire (CREMAI) fait son grand retour. Objectif : insuffler un nouvel élan au secteur CHR. Eclairage de Kamal Rahal Essoulami, DG de Rahal Events.
Mounia Kabiri Kettani
Crémai veut insuffler un nouvel élan au secteur CHR.
«Crémai 2023 vise à ce que le Maroc soit la destination du business dans l'hôtellerie la restauration la boulangerie la pâtisserie et surtout la formation », explique à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, Kamal Rahal Essoulami, directeur général du groupe Rahal, à l’occasion de la tenue de la 10ème édition du salon crémai. Il ajoute aussi que l’ambition est que les chefs marocains du secteur puissent s’exporter. «Malheureusement, on ne donne pas la vraie valeur au chef marocain. On veut que les compétences de ce dernier soient reconnues. C’est notre vision », insiste le professionnel.
L’inauguration de ce salon s’est déroulée en présence de Saïd Ahmidouch, le wali de la région Casablanca-Settat. Sur les nouveautés de cette édition, Kamal Rahal Essoulami note que des concours couronnant les meilleurs professionnels, marqueront l'événement avec la remise de la coupe d'Afrique de la boulangerie, la coupe d'Afrique et Moyen-Orient des cheffes...Autre nouveauté de cette édition : le prix meilleur artisan du Maroc.
L’un des moments phares de l’événement, la signature d’une convention de partenariat avec le groupe Bank Of Africa. Selon Kamal Rahal Essoulami, cet accord qui concerne tous les professionnels et artisans dans le domaine de la pâtisserie, la boulangerie...vise à accompagner le chef marocain. Il s’agit concrètement selon Mehdi Houtti directeur régional du grand Casablanca à Bank Of Africa d’accompagner les professionnels du secteur dans leurs projets de création d’entreprises, de formation, ...
Le DG de groupe Rahal, également président de la fédération nationale des arts culinaires annonce à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, que d’autres conventions sont prévues avec l’ANAPEC et la Mamda.
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