Burkina Faso. Vers une révision de la Constitution

Figurera dans cette nouvelle Constitution, l'officialisation notamment des langues nationales en lieu et place du français qui seront désormais, aux côtés de l'anglais, une langue de travail, mais aussi l'élargissement des missions du Conseil constitutionnel et le réaménagement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature.
Elle consacre également la suppression de la Haute cour de justice, l'institution de mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends altérés sur les réalités socio-culturelles et la constitutionnalisation de l'Agence nationale de renseignement, qui devient le Conseil national de sécurité d 'État.
Selon le Parlement, la révision de la Constitution a été approuvée par 64 députés, tandis que cinq se sont abstenus et qu'un député a voté contre.