Sénégal-Présidentielle. Wade et Sonko hors course

Selon le Conseil constitutionnel, le fils de l’ancien président était encore Français jusqu’au 16 janvier, date de la publication d’un décret au Journal Officiel français.
Sur les réseaux sociaux, Karim Wade a dénoncé une « atteinte à la démocratie » qui s’inscrit « dans la continuité des nombreuses violations dont [il est] victime depuis 12 ans », avec son procès, son emprisonnement et son exil.
Il a annoncé un recours à la Cour de justice de la Cédéao.
«La Cédéao, l'internationalisation du combat... Mais aussi le combat au Sénégal. Nous allons rester mobilisés, déterminés à barrer la route à cette équipe qui nous gouverne et qui sert beaucoup plus les intérêts français et étrangers que les intérêts sénégalais», a déclaré Wade sur le réseau X.
Un autre candidat a été recalé. Il s’agit d’Ousmane Sonko qui « se trouve définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis» et «cette condamnation le rend inéligible pour une durée de 5 ans» a tranché le Conseil constitutionnel, en référence à l’affaire qui l’a opposé au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang et pour laquelle il a été reconnu coupable de diffamation.