Voitures électriques: ça commence à bouger au Maroc
« Le secteur automobile demeure un secteur élitiste et l'électrification vient par le haut », a fait remarquer Adil Bennani, qui fait que les marques de luxe et premium disposent d'une large offre de véhicules électriques et dominent les ventes.
Par ailleurs, le marché des véhicules généralistes a repris des couleurs avec le lancement en 2023 du modèle Dacia "Spring" à 200.000 dirhams, a indiqué Adil Bennani. D'après lui, plusieurs opérateurs proposeront, en 2024, des modèles plus accessibles pour les ménages. La mise en place des mécanismes de promotion de la mobilité électrique est essentielle afin que ce segment puisse se frayer une place dans le marché, a préconisé M. Bennani, ajoutant qu'il s'agit notamment de l'établissement d'un circuit de bornes de recharge qui répond aux anticipations du volume des véhicules électriques en circulation, dans les années à venir.
Dans ce sens, il a augmenté que les ventes devraient afficher une croissance globale de 5% durant cette année, misant sur la dynamique engagée par les pouvoirs publics permettant sur des projets structurants de stimuler la demande, malgré le contexte "assez incertain" qui se profil à l'horizon 2024. Le verdissement de la mobilité urbaine au Maroc prend forme avec l'émergence de modèles électriques novateurs et d'infrastructures de recharge en constante expansion, pavant la voie vers la mobilité durable.
L'exonération de la taxe de luxe ainsi que de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules (TSAV), constitue un avantage fiscal appréciable pour les primo-acquéreurs de véhicules à carburants alternatifs au Maroc, qu'ils soient des particuliers ou des professionnels. Le Maroc fait figure de pionnier en Afrique en matière de mobilité électrique, grâce à différentes mesures incitatives et investissements d'envergure qui attirent de nombreux opérateurs mondiaux de renom, contribuant à l'émergence d'un écosystème favorable à la transition vers les véhicules électriques .
