Blanchiment de capitaux. La Namibie dans la liste grise

«La Namibie souffre de déficiences dans son système anti-blanchiment d’argent, alors que des plans d’action ont été élaborés pour y remédier », a déclaré le président de l’organisme de surveillance financière mondiale, Raja Kumar.
Le gouverneur de la banque centrale, Johannes Gawaxab, a pour sa part, souligné que cette décision devrait avoir plusieurs implications pour le pays, notamment des impacts négatifs potentiels sur les investissements directs étrangers, le commerce et les transactions financières.
Selon les experts, cette décision risque d’augmenter le coût des affaires dans le pays, entraînant une baisse des investissements étrangers.
Elle pourrait également provoquer des sorties de capitaux et de devises, rendre les emprunts plus chers et revoir à la hausse les coûts des transactions, de gestion administrative et de financement des banques.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), les entrées de capitaux diminuent en moyenne de 7,6 % du produit intérieur brut lorsqu’un pays figure sur la liste grise.
Avec Faapa