Taqa Morocco. Bilan 2023 et perspectives
En, 2023, Taqa Morocco a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 13.191 MDH en 2023, suite à la baisse du prix du charbon sur le marché international et à la bonne performance opérationnelle des 6 unités de la centrale. On note ainsi un niveau quasi-stable du taux de disponibilité globale par rapport à 2022 (93,7% contre 93,9%).
L’EBITDA s’est établi de son côté à 3.559 MDH, soit un montant supérieur par rapport aux années précédentes. Concernant le résultat net part du groupe, Taqa Morocco souligne que qu’il a été impacté l’évolution de la parité USD/MAD, qui s’élève à 1.037 MDH pour l’année, comparé à 1 303 MDH en 2022.
Néanmoins, le groupe met l’accent sur une hausse des investissements de l’ordre de 35,7% par rapport à 2022, pour s’établir à 328 MDH. Ces investissements comprennent principalement les révisions mineures réalisées au niveau des Unités 1 et 5 ainsi que des projets d’exploitation et de maintenance.
Renforcement de la solidité financière
Sur le volet endettement, les résultats révèlent une baisse de 10,5% pour atteindre 5 522 MDH. « L’amélioration de l’endettement net intervient suite à une opération majeure de reprofilage de la dette de la filiale JLEC 5&6. Cette initiative a impliqué une levée de fonds de 6,6 milliards de dirhams auprès de banques marocaines, prolongeant la maturité jusqu’en 2042 », explique le groupe ajoutant que cette stratégie vise à accompagner le déploiement des projets d’énergie bas carbone et des projets de dessalement d’eau et marque le début d’une transformation significative du modèle économique et de la structure financière de TAQA Morocco. L’année 2023, a été marquée également, par la création d’une filiale dédiée aux énergies renouvelables, Taqa Morocco Green Energy (TMGE) qui portera les projets de développement du groupe vers les énergies bas carbone.
Perspectives prometteuses
Sur les perspectives, le groupe insiste que la poursuite de la réalisation de ses priorités stratégiques, comprenant le renforcement de son excellence opérationnelle, la maximisation de l’efficacité des coûts de production, et la concrétisation de sa stratégie visant à établir un portefeuille diversifié de 1000 MW de capacités supplémentaires d’ici 2030, dans les énergies bas carbone et le développement du dessalement d’eau de mer.
