Le déficit budgétaire diminue de 35% à fin février
Les recettes ordinaires affichent une augmentation significative, atteignant 51,6 milliards de dirhams, en hausse de 19% par rapport à l'année précédente. Les recettes fiscales en particulier ont augmenté de 12%, avec des ressources douanières en tête, augmentant de 14,6% à 14,5 milliards de dirhams, et une fiscalité domestique favorable, générant 28 milliards de dirhams, en augmentation de 14,4%.
Les ressources non fiscales ont également connu une croissance notable, plus que doublant ( 120%) pour atteindre 6 milliards de dirhams. Cette augmentation est notamment due aux versements des comptes spéciaux du Trésor au Budget général, à près de 4 milliards contre 955 millions de dirhams une année auparavant et aux recettes en atténuation des dépenses de la dette (625 MDH contre 69 MDH)
Cependant, les dépenses ordinaires ont légèrement augmenté de 5,3%, principalement en raison de la hausse de 5% des charges liées aux biens et services à 43 milliards, ainsi que des dépenses de personnel et des intérêts de la dette à 26,5 milliards.
À fin février 2024, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires s'est amélioré, passant de 92% à 104%. Cette évolution a contribué à réduire le déficit budgétaire global, qui affiche une amélioration de 35% par rapport à l'année précédente.
Les charges et intérêts de la dette, eux, ont augmenté de 12% pour se situer à 5,4 milliards de dirhams au moment où les émissions au titre de la compensation ont augmenté de 25% à 500 MDH.
