Afrique du Sud. Accusée de corruption, la présidente du Parlement démissionne
La présidente de l'Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a annoncé mercredi sa démission de son poste dans le cadre d'une enquête sur des allégations de corruption au cours de son mandat de ministre de la Défense.
Lilia Habboul
La présidente de l'Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula
Le mois dernier, le domicile de Mapisa-Nqakula a été perquisitionné par les enquêteurs dans le cadre de l'enquête pour corruption, qui n'ont fourni aucun détail sur l'enquête ni sur les allégations.
«Ma démission ne constitue en aucun cas une indication ou un aveu de culpabilité concernant les allégations portées contre moi », a-t-elle déclaré dans un communiqué, rapporte Reuters.
La démission, qui prend effet immédiatement, la voit également se retirer de son poste de députée.
La chaîne de télévision publique sud-africaine SABC a rapporté qu'elle était soupçonnée d'avoir reçu des millions de rands en espèces en guise de pots-de-vin d'un ancien entrepreneur militaire.
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