Salaire mensuel brut. Le Maroc mène la course en Afrique
Dans le récent classement de 2024 établi par CEOWORLD sur les salaires, le Maroc occupe la 48e place parmi 196 pays à l'échelle mondiale, avec un salaire mensuel brut moyen de 1 657 dollars, soit l'équivalent de 16 658,18 dirhams. Les pays affichant les salaires les plus élevés sont la Suisse (8 111 dollars), le Luxembourg (6 633 dollars), les États-Unis (6 455 dollars), l'Islande (6 441 dollars) et la Norvège (5 665 dollars). Le Danemark, le Canada, le Groenland, l'Irlande et les Pays-Bas figurent également parmi les dix pays les mieux rémunérés, avec des salaires mensuels bruts moyens respectifs de 5 642, 5 081, 4 665, 4 622 et 4 581 dollars.
En Afrique, le Maroc se classe en tête du peloton. En revanche, la Guinée se trouve nettement en retrait, se positionnant au 106e rang mondial avec un salaire de 430 dollars, suivie par le Botswana (109e, 416 dollars), le Kenya (110e, 416 dollars), la Tunisie (129e, 277 dollars), l'Algérie (133e, 249 dollars), le Ghana (134e, 244 dollars), l'Égypte (136e, 222 dollars), le Nigeria (144e, 166 dollars), et enfin Djibouti, avec un salaire mensuel brut de 142 dollars.
Les salaires les plus faibles en Afrique sont enregistrés au Lesotho (24 $), en Angola (27 $) et au Malawi (31 $).
Dans le classement des pays arabes, les Émirats Arabes Unis vient en première position (18e position mondiale) avec un revenu mensuel moyen de 3.663 dollars suivi par le Qatar, (22e place) affichant une moyenne de 3.168 dollars. Le Maroc quant à lui, est classé en 6ème position, après l’Arabie saoudite (36e, 1.888 dollars), le Koweït (38e, 1.854 dollars) et le Bahreïn (45e, 1.728 dollars).
D'après Ceoworld, les secteurs de la finance, de l'assurance, de l'électricité, de l'exploitation minière, des technologies de l'information, du commerce de détail et de l'éducation offrent les salaires les plus élevés, tandis que l'administration, l'hôtellerie et la construction présentent des rémunérations plus modestes.
Cependant, il est important de prendre en compte l'inflation lors de la comparaison des salaires entre différents pays, car celle-ci a été largement influencée par la pandémie et les perturbations des chaînes d'approvisionnement
