Le Brésil a annoncé, mercredi 28 novembre 2018, qu’il n’organisera pas la 25ème Conférence des Nations unies sur le Climat (COP 25), prévue en novembre 2019, 15 jours après en avoir exprimé le souhait.
La décision du Brésil est imputée, selon un communiqué du ministère des relations extérieures aux "contraintes financières et budgétaires actuelles qui devraient se poursuivre" et du "processus de transition vers la nouvelle administration, qui devra entrer en fonction début janvier".
La Conférence des Nations Unies sur le climat est axée sur les changements climatiques dans le monde et la façon dont les pays peuvent œuvrer pour améliorer les conditions climatiques et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon un rapport de l'ONU publié mardi, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris à l'horizon 2030, les pays du G20 doivent tripler leurs efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Selon le document, même si les pays ne respectent pas leurs engagements en matière de climat, il est toujours possible d'atteindre l'objectif consistant à limiter la hausse de température à 2 °C ou à 1,5 °C. Pour ce faire, les pays devraient mettre en œuvre des politiques pour réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les ONG chargées des questions environnementales ont déploré le retrait de la candidature du Brésil, y voyant un risque de perdre le rôle de leader dans les discussions sur le climat.
"Avec l'abandon du leadership international dans ce domaine, nous perdrons également des opportunités commerciales, des investissements et la création d'emplois", a prévenu l'Observatoire dans un communiqué.
Cette semaine, les responsables de la ville de Foz do Iguaçu et le gouverneur élu de Paraná, Ratinho Junior, avaient envoyé une lettre au gouvernement brésilien pour demander la tenue de la prochaine COP 25, prévue du 11 au 22 novembre, dans cette ville.