K.Adjoumani: "la Côte d'Ivoire veut s'inspirer du modèle agricole marocain"
Le ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a tenu une réunion bilatérale en marge du SIAM 2024, avec son homologue ivoirien, Kobenan Kouassi Adjoumani. L'objectif principal était de discuter de la coopération agricole entre les deux pays et d'explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans ce domaine.
La question de l'eau a été au centre des débats, avec une attention particulière portée à l'expérience marocaine en matière d'irrigation, considérée comme un modèle à suivre par le ministre ivoirien. Face aux défis posés par le changement climatique, la sécurisation de l'eau pour l'agriculture est devenue une priorité cruciale. Le Maroc a été loué pour ses réussites dans ce domaine, notamment grâce à des systèmes d'irrigation permettant aux agriculteurs les plus démunis d'accéder à l'eau. Le ministre a souligné que le Maroc a su gérer les ressources en eau de manière exemplaire, citant notamment l'infrastructure de l'autoroute de l'eau. « La Côte d'Ivoire prévoit d'envoyer des équipes sur place pour s'inspirer de ces réussites et renforcer ses propres pratiques, ayant déjà établi de nombreux partenariats avec des acteurs marocains du secteur agricole », note-t-il.
En outre, les deux ministres ont abordé la question des coopératives agricoles, considérées comme un modèle pour concrétiser des actions de développement et améliorer les conditions de vie des populations défavorisées. Ces coopératives sont perçues comme un vivier pour l'émergence de la classe moyenne agricole et rurale.
Mohammed Sadiki reconnaît que le Maroc et la Côte d'Ivoire sont confrontés aux mêmes défis dans le secteur agricole. Il insiste alors sur l'importance de renforcer les liens entre les deux pays et évoque leur engagement à promouvoir l'agriculture africaine sur la scène internationale annonçant que les deux pays ont établi un programme de travail comprenant des visites d'experts, des échanges et le partage des bonnes pratiques.
