Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a affirmé mardi que les défis climatiques sont mondiaux et de ce fait, ils nécessitent des solutions mondiales.
Dans une déclaration à la presse en marge de la 24è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 24), qui se tient à Katowice, Guterres a souligné que "les défis climatiques sont mondiaux et nécessitent donc des solutions mondiales", précisant que cette question ne concerne pas uniquement les gouvernements et les décideurs mais aussi la société civile.
Le secrétaire général de l'ONU a également affirmé que la coopération collective pour trouver des solutions est nécessaire voire inévitable.
Dans ce contexte, il a souligné que les négociations et les solutions aux problèmes environnementaux et du changement climatique doivent être multilatérales, en tenant compte de toutes les parties officielles et non officielles représentant la société civile, les initiatives civiles et les entreprises qui renforcent de plus en plus leur présence dans l'économie mondiale, notant que "seule une approche globale permettra de relever ce défi environnemental complexe".
"La conjugaison des efforts de toutes les composantes de la communauté internationale et des institutions internationales et régionales permettra de répondre efficacement aux défis auxquels le monde est confronté", a-t-il dit, ajoutant que ceux qui n'adhéreront pas à cette dynamique internationale devront rendre compte de leur retrait.
Il a dans ce contexte appelé les acteurs économiques à contribuer à ce changement et miser sur l'économie verte, relevant l'existence d'initiatives économiques créatives qui devraient être un modèle dans le présent et l'avenir du monde.
Pour sa part, le Premier ministre polonais, Mateusz Moraiecki, a souligné dans une déclaration à la presse que la réduction des émissions de dioxyde de carbone et la lutte contre la pollution sont des obligations mondiales qui doivent faire l'objet d'une gestion rationnelle et sage afin de ne pas impacter le développement.
"Les solutions proposées pour changer l'orientation de l'économie sont possibles et peuvent donner des résultats satisfaisants, à condition que cela tienne compte des moyens financiers et du niveau de développement de chaque pays", a-t-il précisé.
Il a souligné que la réalisation d'une croissance économique équilibrée et durable et l'amélioration de l'économie sont possibles mais ne peuvent être réalisées qu'en accordant un intérêt particulier à la question environnementale.